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Plus de 520 avocats exerçant au Maï-Ndombe suspendus du barreau

Plus de 520 avocats du barreau de Maï-Ndombe sont interdits de poser les actes de la profession de la toge noire sur toute l’étendue de la RDC. Ils ont perdu leur qualité pour non-paiement des cotisations annuelles de l’exercice 2023.

Le conseil de l’ordre du barreau de Maï-Ndombe a pris cette décision lors de sa réunion tenue en octobre dernier à Oshwe, a rapporté mardi 5 novembre à Radio Okapi, Jerubal Mputu Mokazina le bâtonnier de cette juridiction.

Ce dernier dit avoir saisi toutes les instances judiciaires du pays « afin de barrer la route à ces personnes non en règle ».

Selon le bâtonnier du Maï-Ndombe, Mputu Mokazina, le conseil de l’ordre des avocats avait décidé conformément à la loi, d’omettre les avocats qui n’avaient pas payé la cotisation mensuelle.

Ces 520 avocats sont par conséquent interdits de poser tout acte comme avocat, ils ne peuvent même pas utiliser la qualité d’avocat, ni porter le costume d’avocat, ils ont perdu cette qualité, a-t-il ajouté.

À côté de ces avocats suspendus, a-
t-il poursuivi, plus de 100 stagiaires sont sous la menace de radiation, faute de renouvellement de leur serment.

Ils ont dépassé la durée de stage depuis 2020, sans renouveler leur serment comme avocats à inscrire au tableau de l’ordre, a précisé le bâtonnier Mputu.

« Ceux-là, doivent prêter serment ipso facto le 29 novembre, sous peine de leur radiation, ils ne seront plus avocats, ils sont au nombre de 174. Cette liste là on va afficher ça partout, dans les parquets, dans les cours et tribunaux… », a-t-il menacé.

Précisant le sort des clients dont les dossiers sont défendus par les avocats suspendus, le bâtonnier Mputu a rappelé que « la loi, l’article 100 oblige qu’ils puissent fermer leurs cabinets et remettre les dossiers aux clients pour que ces clients puissent chercher d’autres avocats en ordre qui peuvent prester pour eux ».

Si les avocats suspendus ne retournent pas les dossiers des clients, ces derniers doivent les dénoncer et alors, le bâtonnier, lui-même les radiera, souligne le responsabl
e du barreau de Maï-Ndombe.

« Et les radier revient à dire la mort professionnelle pour eux, ils ne vont plus exercer pendant dix ans », a conclu le bâtonnier Mputu Mokazina.

Source: Radio Okapi