La Côte d’Ivoire demande la libération “sans délai” de ses militaires “injustement arrêtés” au Mali
La Côte d’Ivoire demande aux autorités maliennes la libération “sans délai” de ses militaires, “injustement arrêtés” au à Bamako le lundi 11 juillet 2022.
“Le Conseil national de sécurité (CNS) demande aux autorités maliennes de libérer, sans délai, les militaires ivoiriens injustement arrêtés”, indique le communiqué final d’une réunion du CNS présidée, mardi 12 juillet, par le président ivoirien Alassane Ouattara.
Ce document publié sur la page Facebook officielle de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire et consulté par l’AIP, que ces soldats, au nombre de 49, sont “régulièrement inscrits dans l’effectif de l’armée ivoirienne, et se trouvaient au Mali dans le cadre des Eléments nationaux de soutiens (NSE).
Ce, contrairement aux “allégations” du gouvernement de transition malien qui, dans un communiqué, lundi, a présenté ces soldats ivoiriens comme étant des “mercenaires” qui ont dissimulé leur profession de militaire à leur arrivée à l’aéroport de Bamako où ils ont été arrêtés.
“La présence de ces éléments nationaux de soutien aux mécanismes de soutien des pays contributeurs de troupes dans le cadre des missions de maintien de la paix et est bien connue des autorités maliennes”, précise le communiqué.
Le CNS ajoute qu’en vertu d’une convention signée entre la Côte d’Ivoire et les Nations unies en juillet 2019, et conformément à un contrat de sécurisation et de soutien logistique signé avec les société Sahel aviation service (SAS), des militaires ivoiriens sont présents à l’aéroport de Bamako.
“Depuis cette date, 7 contingents se sont relayés périodiquement sur ce site, sans aucune difficulté. A leur arrivée au Mali, dans le cadre de la 8ème rotation, le dimanche 10 juillet 2022, une copie de l’ordre de mission du contingent a été transmise aux autorités aéroportuaires maliennes, pour attester de la régularité de la mission. le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale ainsi que le chef d’Etat-major des armées maliennes, en ont reçu copie”, clarifie, en outre, le communiqué relevant qu’aucun membre de ce contingent n’était en possession d’armes et de minution de guerre.
De leur côté, les autorités maliennes ont annoncé dans la soirée du lundi des poursuites judiciaires contre ces soldats ivoiriens, en dépit des précisions de la Mission des Nations unies au Mali (MUNISMA) qui avait confirmé le même jour que ces soldats sont bel et bien des des Eléments nationaux de soutiens.
Toutefois, les autorités ivoiriennes appellent les populations aux calme et à la retenue, assurant que “toutes les dispositions sont en cours pour obtenir la libération rapide de nos braves et vaillants soldats”
Source: Agence Ivoirienne de Presse