Ivory Coast Times

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Côte d’Ivoire-AIP/ UNFPA et UNICEF à Yamoussoukro pour le suivi du projet de scolarisation de la jeune fille

Une équipe conjointe UNFPA-UNICEF a rendu visite lundi 28 novembre à plusieurs bénéficiaires du projet ‘’Droit à l’éducation inclusive et maintien des jeunes filles à l’école” dans le district autonome de Yamoussoukro, a appris l’AIP mercredi 7 décembre 2022.

Il s’agissait pour cette délégation de rencontrer et d’échanger avec les bénéficiaires directs et indirects en vue d’apprécier les changements opérés à l’issue de la mise en œuvre du projet.

Elle avait également pour objectif de s’assurer des mécanismes de durabilité et de pérennisation du projet. Lancé en juillet 2020, le projet exécuté par UNICEF s’achèvera en juin 2023 et celui conduit par UNFPA l’a été en juin 2022.

Le bailleur financier du projet ‘’Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école’’, l’Ambassade du Canada a participé activement à cette visite de terrain.

Au médico-scolaire d’Assabou, l’équipe s’est entretenue avec un groupe de filles-mères dont l’âge varie entre 15 et 16 ans.

Ces filles ont salué l’encadrement reçu dans le cadre du projet, qui leur aura permis de mener à bien leurs grossesses et reprendre le chemin de l’école par la suite.

« Grâce à ce programme, nous avons eu certaines informations que nous ne pouvions pas glaner auprès de nos parents », a affirmé une élève, Gahé Lydie. « Ce n’est pas facile de confier à sa mère qu’on a eu un rapport sexuel mais grâce à vous nous avons gagné en assurance », a-t-elle poursuivi.

Selon un médecin du Centre de santé urbain de Yamoussoukro, Dr Abou Léticia, le but du projet « est justement de développer certaines capacités chez les jeunes filles, des capacités de s’adapter à leur environnement, de prendre certaines décisions dans leur vie, avoir une conscience de soi, une estime de soi ».

La pérennisation de cette expérience reste une attente majeure pour UNFPA, UNICEF et leurs partenaires financiers.

Il faudra alors « de la motivation » pour les différents acteurs locaux, estime Dr Abou. « Parce qu’il y a beaucoup de filles qui viennent et quand on est motivé on ne sent pas la fatigue dans le travail », justifie-t-elle.

Source: Agence Ivoirienne de Presse