Une trentaine d’auditeurs ont reçu des parchemins après un séminaire de formation sur le contrat d’engagement maritime tenu du 17 au 21 octobre 2022, à l’initiative de l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM) de Côte d’Ivoire.

Des armateurs et consignataires, des chercheurs, personnels du système judiciaire (avocats, juges), des syndicats de marins, des administrations maritimes, des administrations de prévoyance sociale issus des pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du centre ont renforcé leurs capacités en présentiel tout comme en distanciel, en vue de clarifier le contrat d’engagement maritime qui fait naitre de nombreux contentieux quant à son exécution, sa rupture et l’interprétation qu’on en fait.

Cet atelier a également aidé les parties prenantes à s’imprégner davantage des dispositions juridiques nationales et internationales régissant le travail maritime afin de prévenir les contentieux et créer un cadre propice à la gestion des conflits maritimes.

Lors de la cérémonie de clôture, le directeur général de l’ARSTM, le colonel Karim Coulibaly, a félicité les participants pour ces parchemins obtenus qui ont une haute portée symbolique et font d’eux non seulement des ambassadeurs de l’ISMI, mais aussi et surtout leur exigent de mettre en application l’essentiel de la connaissance acquise.

Pour protéger les gens de mer et continuer à s’assurer les services importants qu’ils rendent à l’économie maritime mondiale, des normes de travail international ont été consolidées à travers la Convention Internationale sur le travail maritime de 2006. Cette convention impose à tout Etat partie d’adopter une législation exigeant que les navires qui battent son pavillon se soumettent à certaines prescriptions dont la signature d’un contrat d’engagement maritime entre le marin et l’armateur.

Source: Agence Ivoirienne de Presse