Le sucre en poudre est devenu rare dans le département de Bangolo de sorte que les populations sont contraintes de modifier leurs habitudes alimentaires, a constaté l’AIP.

Dans les boutiques et autres lieux de commerces, ce sont les carreaux de sucre blanc qui sont disponibles au détriment des adeptes du sucre en poudre roux qu’ils estiment être ‘’naturel‘’.

“Chez moi, on buvait chaque matin du café au lait qui ne peut se faire sans le sucre roux. Mais, ces derniers temps, madame et moi, avons décidé d’offrir à la famille, au lever du jour, le riz cuit de la veille réchauffé communément appelé ‘’riz couché’’ », a fait savoir Chérif Alexandre, un enseignant.

Selon un propriétaire de boutique, Oumarou Ali, le prix du sucre en poudre a presque doublé chez les grossistes. Le sac est passé de 35.000 francs à plus de 50.000 francs, d’un grossiste à l’autre. C’est pourquoi, explique-t-il, de nombreux commerçants refusent de s’en procurer pour ne pas à avoir enregistrer de perte après la vente.

Des vendeuses de galettes confectionnées avec un mélange de farine et de sucre disent avoir diminué le poids des boulettes sans toutefois changer le prix. Pour elles, c’est une alternative toute trouvée pour ne pas que leur activité prenne du plomb dans l’aile.

Le 05 mars, dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le gouvernement ivoirien a arrêté une série de mesures visant à la surveillance des prix des denrées alimentaires de grande consommation dont le sucre.

Source: Agence Ivoirienne de Presse