Une mission de la direction générale de l’Administration du territoire (DGAT) a séjournée mardi 16 mai 2023 à Guiglo, pour échanger avec les leaders communautaires, guide religieux et autres responsables du monde associatif, en vue de les informer et sensibiliser sur le projet de collecte de données sur les ONG, fondations et associations diverses pour une planification efficiente des aides de l’Etat, envers ces structures.

Conduite par Sylvère Tano, la mission a eu une séance de travail à la préfecture avec les responsables locaux du monde associatif. Une rencontre qui a permis au chef de mission d’inviter l’ensemble des acteurs de ce monde à adhérer au projet de collectes de données de base sur leurs différentes structures. Il estime que cela s’avère important parce que l’Etat ne peut prendre des décisions idoines en faveur du monde associatif que sur la base de données fiables, dont il dispose pour leur fonctionnement, encadrement et accompagnement efficients.

«Que ces leaders s’engagent dans le processus déjà enclenché pour que l’opération connaisse une réussite. Il y a déjà une phase pilote qui a été initiée par la direction générale du Culte à Abidjan, qui concernait que les associations religieuses. Il est désormais question de déployer cette opération sur l’ensemble du territoire national à l’intention de l’ensemble des ONG, Fondations et autres associations communautaires. D’où l’opération de collecte de données sur ces associations», a fait remarquer le chef de mission.

Il a expliqué en substances que sa délégation et lui ont été mandatés par le Conseil national de sécurité (CNS), structure pilotée par la présidence, aux fins de venir apporter ce message de collecte de données aux populations, singulièrement aux communautés associatives parce qu’il y a un besoin et l’Etat de Côte d’Ivoire veut apporter son appui, le soutien approprié à ces communautés.

Selon lui, il est important que l’Etat, à travers la DGAT, ait des données et des informations sûres sur ces associations. «Il s’agit pour tous les leaders communautaires, les guides religieux, les responsables d’ONG et de Fondations de fournir la localisation de leurs sièges sociaux ou des bureaux annexes, des données sur les leaders de ces associations, les membres des bureaux exécutifs, les moyens de financements et les projets animés», a-t-il laissé entendre.

M. Tano a dit avoir bonne foi qu’avec l’engouement que suscite sur le terrain la tournée des huit équipes du DGAT, il y aura une forte adhésion au passage des équipes opérationnelles, de sorte qu’au terme du projet les informations et données nécessaires sur les communautés associatives soient disponibles et que les appuis nécessaires, les décisions importantes puissent être prises par l’Etat, pour mieux accompagner les acteurs du monde associatif et leur apporter l’assistance nécessaire. Mais aussi répondre à leurs préoccupations et leurs besoins pour permettre un meilleur encadrement des populations locales parce que ces associations sont très actives dans le développement local et la prise en charge de certaines communautés.

«Quand nous voyons les réactions des populations, des leaders religieux, des promoteurs des associations, nous sentons que les gens attendaient une telle mission parce qu’ils ont, eux-mêmes, un certain besoin exprimé lors de différentes rencontres. Mais l’Etat aussi a un besoin qui est porté par les missions DGAT, et nous avons l’assurance que dans l’intérêt de tous, nous avons obligation de faire aboutir ce projet», a signifié Sylvère Tano, assurant que le gouvernement apporte déjà beaucoup aux associations, notamment en termes de subventions pour les voyages des guides religieux lors des pèlerinages à la Mecque, en Israël et à Lourdes en France.

Source: Agence Ivoirienne de Presse