Une délégation de quatre membres de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), conduite par la représentante adjointe du bureau d’Abidjan, Soomin Christine Kim, a effectué jeudi et vendredi une mission de suivi du projet « prévention et traitement des fistules en Côte d’Ivoire » dans les régions de Gbêkê et du Hambol.

Cette mission, menée en compagnie des parties prenantes au projet, notamment, l’Association ivoirienne de bien-être familial (AIBEF), le Programme national de santé de la mère et de l’Enfant (PNSME) et le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), avait pour objectif de suivre la mise en œuvre de la phase 3 de ce projet intitulée « institutionnalisation de la prise en charge en routine à Bouaké.

« Nous avons reçu beaucoup de rapports sur la mise en œuvre du projet. Il était bon que nous venions nous-mêmes sur le terrain pour constater de visu ce qui est fait », a expliqué la cheffe de mission de la KOICA, Soomin Christine Kim, notant sa satisfaction de voir le changement opéré dans la vie des femmes grâce aux activités génératrices de revenus (AGR) financées à leur profit par la KOICA.

Au cours de cette mission, la délégation a rendu visite à plusieurs ex-porteuses de fistules opérées et guéries qui ont bénéficié des AGR pour leur réinsertion socio-professionnelle et leur autonomisation financières.

Au nombre de celles-ci figurent les couturières de Diabo qui confectionnent des masques de protection contre la covid-19, les femmes de Fronan, dans le Hambol, qui ont pu agrandir leur commerce de pagnes et celles de Sinanvèssou (sous-préfecture de Brobo) qui exercent le métier de tresseuses et de vendeuse de mèches.

Ces différentes visites ont également été marquées par des échanges fructueux avec ces femmes ainsi qu’avec les autorités et l’équipe médicale du CHU de Bouaké, notamment, celle du service obstétrique qui assure la prise en charge des porteuses de fistules obstétriques.

En tout, 204 femmes ont été opérées au cours de l’année 2021 sur l’ensemble du territoire national dont une vingtaine dans la région de Gbêkê, selon le coordonnateur du projet « prévention et traitement des fistules en Côte d’Ivoire » à l’UNFPA, Dr. Tuho Zanga Moïse.

SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE