Abidjan: Le préfet de Bondoukou, Sory Sangaré, a procédé, lundi 19 décembre 2022, au lancement d’une campagne de vaccination contre la rage canine à Bondoukou, une localité déclarée infectée par cette maladie, depuis le 20 octobre 2022.
” Vacciner vos animaux de compagnie est nécessaire. Tous ceux qui possèdent des chiens, des chats et singes et autres animaux doivent obligatoirement les faire vacciner », a exigé M. Sangaré, devant ” la gravité de cette maladie aux conséquences dramatiques pour l’homme”.
Pour la directrice régionale du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), Roselyne Bonhoulou épouse Atsé, la seule option pour l’homme de faire face à ce virus reste la sensibilisation et les campagnes de vaccination ” qui se font fréquemment en Côte d’Ivoire”.
Car chez l’homme, le seul vaccin est utilisé en prophylaxie post-exposition au maximum dans les 24 heures, selon Mme Atsé.
Le préfet de Bondoukou lors de cette campagne de vaccination contre la rage canine
Un arrêté préfectoral signé, dans ce cadre, par M. Sangaré, est en vigueur depuis le 20 octobre pour une période de trois mois pour circonscrire cette situation dans cette commune. Mme Atsé avait alerté, le 17 novembre, sur une survenue de cette maladie dans cette localité.
Cette décision préfectorale ordonne, notamment, la vaccination obligatoire des chiens, des chats et les autres animaux de compagnie, l’interdiction de la circulation des chiens, à moins qu’ils ne soient tenus en laisse et muselés et la capture et la mise en fourrière des chiens trouvés en liberté sur la voie publique ou dans les lieux publics.
Seront également abattus, les chiens, les chats ainsi que tout autre mammifère en captivité ou en liberté, non vacciné, mordu par un animal enragé ou ayant été en contact avec lui, après cette campagne de vaccination.
Les propriétaires de ces animaux se sont mobilisés en grand nombre pour vacciner leurs animaux, notamment, au quartier Zanzan, au centre culturel et à la direction régionale du MIRAH au prix promotionnelle de 1000 francs CFA.
La directrice régionale du MIRAH, Roselyne Bonhoulou épouse Atsé.
Une fois les premiers signes d’encéphaliques rabiques déclarés, aucun traitement ne permet une guérison, le taux de mortalité est de 100%. Seul le vaccin contre cette zoonose virale peut prévenir l’infection chez les carnivores domestiques, a-t-on appris.
Source: Agence Ivoirienne de Presse