Ivory Coast Times

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Côte d’Ivoire-AIP/ Une campagne communautaire pour le maintien de la jeune fille à l’école lancée à Korhogo

Le projet SWEDD (Autonomisation des femmes et le dividende démographique dans le Sahel) et le ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, ont lancé, mercredi 19 octobre 2022, une campagne dénommée « Stronger together » pour le maintien de la jeune fille à l’école.

La campagne « Stronger together ou ensemble nous sommes plus forts » est une initiative du projet SWEDD communication qui consiste à sensibiliser les leaders communautaires et religieux, les jeunes filles et garçons sur les comportements à risques qui peuvent provoquer l’abandon de l’école par les jeunes filles comme les mariages forcés, les mariages précoces et les grossesses en milieux scolaires.

La campagne lancée mercredi, se poursuit jeudi avec la sensibilisation des leaders religieux et communautaires. Vendredi avec la sensibilisation des jeunes filles et des jeunes garçons et samedi par une animation devant un centre de santé et une projection de film.

Elle a été lancée par la directrice de cabinet du ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Mme Dogbo Paule Marlène. Selon elle, l’impact de la covid19 et la menace djihadistes aux frontières du nord de la Côte d’Ivoire accentuent la vulnérabilité des jeunes et des femmes dans le district des savanes.

«C’est pour faire face à ces vulnérabilités des jeunes filles et des femmes que, les pays du Sahel, avec l’appui de la banque mondiale ont initié le projet SWEDD dont l’objectif est de réduire les inégalités de genre et améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes dans les pays bénéficiaires dont la Côte d’Ivoire » a soutenu la représentante de Mme la ministre de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté.

Le projet SWEDD, a été lancé à la demande de sept pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, afin de favoriser l’émancipation des femmes et des adolescentes, ainsi que leur accès à des services de santé reproductive, maternelle et infantile de qualité.

SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE