Le Secrétaire général de la préfecture de Tabou, Diomandé Zoumana, a recommandé, mercredi 6 octobre 2021, aux agents de la Société de développement des forêts (SODEFOR) de redoubler de vigilance dans leurs activités de protection de la forêt, pour l’obtention de meilleurs résultats.

M. Diomandé a fait cette adresse lors d’un atelier organisé par la SODEFOR sur “la validation du plan d’aménagement participatif, version 1, de la forêt classée de la haute Dodo.

Il engage les agents de la SODEFOR à œuvrer pour l’obtention de résultats probants avec le plan d’aménagement de cette forêt classée.

La haute Dodo, tout comme les forêts classées de Goin-Débé et les Rapides Grah, est dégradée du fait de l’agriculture extensive basée sur des cultures pérennes notamment, le cacao, le palmier à huile et l’hévéa.

Le projet d’investissement forestier (PIF) bénéficie d’un appui financier de la Banque Mondiale à la Côte d’Ivoire, pour la réhabilitation des espaces dégradés.

Le plan d’aménagement des forêts classées découle de la stratégie nationale de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts.

Cette stratégie préconise la création d’agro-forêts permanentes (maintenir les populations et reboiser avec elles) et d’agro-forêts temporaires (les laisser partir volontairement à la fin de la durée économique de leurs exploitations agricoles).

De 16 millions d’hectares de forêts en 1960, il ne reste aujourd’hui que quelques millions d’hectares du couvert forestier ivoirien à cause de l’action néfaste de l’homme.

SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE