La sensibilisation des populations du Gôh, face au phénomène de la traite des personnes, a été l’opportunité pour la directrice régionale de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté du Gôh, Tio Alice, dont la structure pilote le projet, de soutenir samedi 31 décembre 2022 devant la presse à Gagnoa, que l’eldorado n’est pas ailleurs qu’en Côte d’Ivoire.

« J’interpelle les parents qui pensent que l’extérieur est l’eldorado », a déclaré la directrice régionale qui a dit ne pas comprendre les moyens que ces derniers dégagent et l’énergie qu’ils déploient, pour que leurs progénitures puissent émigrer au-delà de l’océan dans des conditions « dangereuses et obscures », alors que le gouvernement a mis en place des programmes d’aide pour l’emploi.

Mme Tio a déploré que Gagnoa, soit à l’image du département, deux localités considérées comme étant « l’épicentre » de la traite des hommes vers l’Europe, via le désert du Sahara, la Libye et le Maroc. « C’est vraiment risqué avec ces passeurs indélicats », a-t-elle noté.

« Maintenant, s’ils veulent vraiment rejoindre l’Europe, qu’ils passent par la voie indiquée », a-t-elle soutenu.

Jeudi 22 et vendredi 23 décembre, s’est tenu à la préfecture de Gagnoa, la formation et installation de la Cellule régionale de lutte contre la traite des personnes (CRLTP) de la région du Gôh, animé par le Conseiller technique du ministère de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, chargé de la lutte contre la pauvreté, Nakobo Jean Philippe.

Source: Agence Ivoirienne de Presse