Ivory Coast Times

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Côte d’Ivoire-AIP/ Thérèse Niederberger Ouattara (FDCI) soutient un rajeunissement de la classe politique

Un rajeunissement de la classe politique s’impose en Côte d’Ivoire », affirme la présidente de la Force démocratique de Côte d’Ivoire (FDCI), Thérèse Niederberger Ouattara, dans une déclaration transmise, mercredi 23 février 2022, à l’AIP à Abidjan.

Pour ce faire, elle compte booster le jeu politique en Côte d’Ivoire en apportant du « sang nouveau ».

« Nous constatons depuis plus de 30 ans que nous avons toujours les mêmes personnes avec les mêmes approches. Il faut absolument rompre avec ce système caduc et proposer une nouvelle offre aux ivoiriens », affirme-t-elle, proposant avec le FDCI de faire davantage confiance aux jeunes générations « qui ont du potentiel et qui sont aptes à diriger ».

Thérèse Niederberger Ouattara, cadre commerciale et diplômée en communication d’entreprise, affirme qu’en Côte d’Ivoire, « il existe des compétences issues de la diaspora et parmi les nationaux », qui comme et avec elle, ont décidé de se concentrer sur leur part et rôle dans la vie politique de la Nation à travers des tournées de sensibilisations et de mobilisations.

« Nous décidons de contribuer à la paix en soutenant tous les grands projets en cours de réalisation que le gouvernement ivoirien effectue pour le bien de tous », soutient-elle.

En matière de relations extérieures, Thérèse Niederberger Ouattara entend « revisiter » les accords de coopération entre les grandes puissances et petits Etats, notamment la France et la Côte d’Ivoire.

« Malheureusement nous constatons une pression sur elle. Je pense qu’il faut revoir les systèmes de gouvernance, revoir les lois et les accords avec les partenaires », insiste la présidente de la FDCI, pour qui, la plupart des pays africains colonisés par la France qui ont obtenu leur indépendance entre 1958 et 1962 et pour lesquels des accords avaient été signés ont connu ou connaissent des guerres civiles, des coups d’Etat, des rebellions.

« Aujourd’hui il existe une autre génération, d’autres mentalités et il est important pour chaque partie de faire la mise à jour de ces coopérations. Il s’agit des intérêts sociaux, politiques, militaires et économiques. Il serait souhaitable que chaque partie sorte gagnante dans un tel partenariat », propose-t-elle.

Quant à la l’Afrique de la zone CEDEAO, « une région jeune », Dame Thérèse Ouattara estime qu’il est important de comprendre que « personne ne viendra faire ce que nous-même pouvons faire », parce que « on ne peut pas être libre si nous ne sommes pas libres économiquement et même politiquement car tout est lié ».

Promotion des échanges dans la sous-région, recherches dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, l’élevage, renforcement de la gestion des ressources naturelles, les droits humains, les services publics et les grandes infrastructures, sont les grands chantiers sur lesquels son parti a planché et a son mot à dire.

« Il faut que nous commencions à nous former, travailler, investir, revoir nos systèmes éducatifs, encourager et faciliter les investissements nationaux, à créer des firmes plus grandes. Nous devons arriver à développer notre propre économie intérieure et à créer plus d’industries. Nous organiserons une mise en place de réseaux commerciaux – forts avec le soutien des Etats de la sous-région », conclut la présidente de la Force démocratique de Côte d’Ivoire, un parti qui a vu le jour le 08 juin 2019, pour instaurer « une vraie démocratie porteuse de développement de l’économie et de l’épanouissement du citoyen ».

SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE