Le chef de la station de la Société ivoirienne de contrôle technique automobiles et industriels (SICTA) de Divo, Youan Bi Théodore, a expliqué au Comité départemental de sécurité (CDS), réuni à sa session mensuelle, à la préfecture de région, que sa structure a reçu en 2021 moins de 10 taxis urbains pour la visite technique.

Entreprise d’Etat, société mixte créée en 1974, et privatisée en 1990, la SICTA est spécialisée dans le domaine de l’inspection technique et s’occupe des visites techniques des véhicules. Elle est implantée à Divo depuis novembre 2018.

Selon M. Youan Bi, il est prévu deux visites de contrôles techniques dans l’année pour chaque véhicule. « Sur 135 visites techniques réalisées l’année dernière, les taxis de Divo ne dépassent pas le nombre de 10 visites effectuées », a précisé le responsable de SICTA Divo.

Pour lui, ce n’est pas l’arrivée récente de la SICTA à Divo qui pose problème puisque, a-t-il expliqué, il a organisé des séances de travail avec les transporteurs et les chauffeurs, pour les motiver à venir effectuer leurs contrôles, afin de s’assurer que leurs véhicules sont en bon état et ne courent par le risque de tomber en panne ou de causer des accidents, en raison d’une défaillance technique.

Pour la sécurité dans la circulation sur les routes, la structure chargée du contrôle technique vérifie, entre autres aspects, les feux, les freins, les rétroviseurs, les ceintures de sécurité, les rotules de suspension et celles de la direction, et l’état de bas de caisse.

Le préfet de région, Kouakou Assoman, a demandé aux forces de sécurité de veiller à effectuer des contrôles des pièces des véhicules et de s’assurer que les visites sont faites. Si non, a-t-il recommandé aux policiers et aux gendarmes, « appliquez les textes, s’il faut saisir le véhicule faites-le ».

Divo enregistre un nombre important d’accidents, notamment 450 en 2021

Source: Agence Ivoirienne de Presse