Côte d’Ivoire-AIP/Présentation de bilans des entités publiques du secteur agricole de la Vallée du Bandama
Katiola: Les entités publiques du secteur agricole de la Vallée du Bandama ont présenté des bilans prometteurs pour la sécurité alimentaire dans le district autonome.
Cette présentation a eu lieu jeudi 1er décembre 2022 à l’occasion de la troisième tribune des “Jeudis du district autonome de la Vallée du Bandama” tenue à la salle de conférences de la préfecture de Katiola.
La directrice régionale de l’Agriculture et du Développement rural, Bléou Assamoi Yvette, a mis l’accent sur les actions menées, notamment la délivrance de certificats fonciers à 518 agriculteurs des directions régionales du Gbèkê et du Hambol, la formation des revendeurs des produits phytosanitaires dont 69 pour le Gbèkê.
Mme Bléou s’est dit confrontée à certaines difficultés sur le terrain, notamment le phénomène de l’orpaillage illégal, le regroupement des magasins de revendeurs de produits phytosanitaires, la sensibilisation des éleveurs au parcage des animaux, la destruction des terres cultivables par l’orpaillage clandestin.
La représentante de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), Kanga Léa, a évoqué, pour sa part, la contribution de sa structure à l’amélioration des bonnes pratiques agricoles et de la productivité. Selon Mme Kanga, 415 producteurs ont été formés dans le domaine de la cacao-culture où une production de 813.000 T a été enregistrées au cours de l’exercice.
En outre, 200.000 plants ont été mis en terre et 580 producteurs agricoles ont été formés dans le cadre de l’agroforesterie.
Dr Kouakou Amani Michel a présenté les potentialités du centre national de recherche agronomique (CNRA) en annonçant que 3.000 ha de variétés performantes et adaptées de semences sont aujourd’hui disponibles pour le district ainsi qu’une technique de multiplication rapide de recepage pour la culture du maïs, le manioc, le riz.
Les enjeux des “Jeudis du district”, selon le ministre-gouverneur Jean Claude Kouassi, est d’aboutir à la souveraineté alimentaire en intensifiant l’agriculture pour accroître la productivité face à la croissance démographique galopante et à l’urbanisme rapide.
Source: Agence Ivoirienne de Presse