Côte d’Ivoire-AIP/ Politique de gestion intégrée des frontières : 444 milliards à mobiliser pour la Phase 1 du processus
La Côte d’Ivoire s’est dotée d’une Politique nationale de gestion intégrée des frontières terrestres, aériennes, et maritimes (PNGIF-CI), dont la première phase prévue sur la période 2024-2028 va nécessiter la mobilisation d’un budget de 444 milliards de francs CFA (exactement 444.440.000.000. La mise en œuvre de la PNGIF-CI « permettra d’apporter des réponses durables des réponses durables à cinq enjeux principaux, à savoir l’amélioration de la gouvernance des frontières ivoiriennes, le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale dans les zones frontalières, l’impulsion d’une forte dynamique à la coopération transfrontalière avec les pays voisins », a notamment indiqué le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, Diakalidia Konaté. Il s’agit également de favoriser » l’avènement d’une meilleure intégration d’ la Côte d’Ivoire avec ses voisins, ainsi que la promotion du développement socio-économique harmonieux des zones frontalières pour le bien-être des populations qui y vivent », a poursuivi M. Konaté, également vice-président du comité technique de la PNGIF-CI, lors de la cérémonie officielle de remise de ce document de référence de la gouvernance des frontières, le mercredi 26 avril 2023 à l’auditorium de la Primature au Plateau (Abidjan). Selon Diakalidia Konaté, 30% du financement de ce budget devront être mobilisés auprès de l’Etat de Côte d’Ivoire et 70% auprès des partenaires au développement. Pour le représentant du Premier ministre, Karim Traoré, cadre de référence « cadre parfaitement avec la vision du gouvernement qui est de restituer la planification stratégique comme une règle de gouvernance publique ». L’élaboration de la PNGIF-CI à bénéficié de l’appui technique et financier de divers partenaires au développement, dont la Coopération allemande, à travers la GIZ/PFUA, le Système des Nations unies, notamment le PNUD, l’Unicef, l’OIM. L’Union européenne à travers ICMPD et la Coopération suisse, ainsi que les États-Unis à travers l’ONG Equal Access International, y ont également apporté leur appui.
Source: Agence Ivoirienne De Presse