Le secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, le Dr N’golo Aboudou Soro, souhaite l’institution d’une journée internationale du palmier qui permettra l’ouverture d’une réflexion sur l’inscription du palmier au patrimoine culturel immatériel.
Il a fait ce plaidoyer mardi 7 septembre 2021 à l’occasion de l’exposition sur les palmiers au centre national de floristique d’Abidjan, organisée par le groupe de recherche “Ethnopalmes” du Centre suisse de recherche scientifique en Côte d’Ivoire (CSRS).
« L’ONU a adopté les journées internationales comme un puissant outil de sensibilisation, aux enjeux mondiaux dont la prise en compte concourt à la réalisation de ses idéaux. Au regard de bienfaits qu’apporte le palmier à l’humanité, il est judicieux de le promouvoir et d’œuvrer à l’institution d’une telle journée », a déclaré le Dr N’golo Aboudou Soro.
Pour la réalisation de ce projet, le secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO suggère l’adhésion du gouvernement et des ministères techniques, la consultation des milieux scientifiques et la recherche qui se pencheront sur la question du palmier. « Il serait opportun, pour ce projet d’institution d’une journée du palmier, de mener rencontres pour acquérir l’adhésion de tous les acteurs du domaine palmier », a-t-il ajouté.
En Côte d’Ivoire, à travers le projet dénommé « Palmiers solidaires » et financé par les Fonds de solidarité de la ville de Genève, il y a la valorisation des produits de palmiers issus de l’artisanat local, d’une part, et préserver la forêt et les ressources forestières, d’autre part.
Ce projet œuvre pour garantir la disponibilité des palmiers, matière première pour les artisans, gage d’une pérennité de leurs activités économiques, a relevé le chef du groupe “Ethnopalmes” du CSRS, le Pr Adama Bakayoko.
Source: Agence Ivoirienne de Presse