Ivory Coast Times

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Côte d’Ivoire-AIP/ Plaidoyer pour l’accès des personnes en situation de handicap aux droits de l’homme

Une quinzaine de professionnels impliqués dans le développement, le suivi et l’évaluation des programmes et méthodes d’enseignement technique et de formation professionnelle participe, à Yamoussoukro, à un atelier sur l’adaptation de ces programmes en vue d’améliorer les conditions d’accueil, d’encadrement et de suivi des personnes en situation de handicap.

Débutée mercredi 28 septembre 2022, cette formation s’achève ce samedi 1er octobre et s’inscrit dans le cadre de l’exécution du projet APH-ETFPE (Accès des personnes handicapées à l’enseignement technique, à la formation professionnelle et à l’emploi) initié par l’ONG Société sans barrières (SWB-CI) et l’ONG internationale chrétienne de développement (CBM) avec l’appui de la coopération allemande.

La rencontre de Yamoussoukro qui entend accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire dans la prise en compte de cette population spécifique, devra déboucher sur l’élaboration d’un guide sur l’accessibilité pour les personnes handicapées aux services dans le secteur de l’éducation et de la formation.

« Les personnes handicapées sont aussi concernées par les métiers indépendants. Ils doivent pouvoir s’inscrire dans les différents programmes de formation de l’Etat pour avoir des qualifications et bénéficier de petits fonds pour démarrer leurs activités d’auto-emploi », a expliqué le chef du projet APH-ETFPE, Sanogo Yede Adama.

Pour le chef de projet pour le renforcement de la participation politique et citoyenne des personnes handicapées dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire, Kouassi Kouadio Alfred, malgré la conscience que l’Etat a de ce que la population doit être prise en charge, « beaucoup de choses ne sont pas faites dans le domaine spécifique de la prise en compte de ces personnes ».

Les populations vivant avec un handicap doivent bénéficier des droits reconnus à tous les êtres humains et « il ne s’agit ni de gentillesse, ni d’action caritative, encore moins de pitié », affirme-t-il.

Par ignorance, cette franche de population subit au quotidien la violation de leurs droits, fait-on savoir.

Source: Agence Ivoirienne de Presse