Le ministre ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre N’gou Dimba, a inauguré, mercredi 22 septembre 2021, la vitrine réhabilitée de la pharmacopée basée au Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Abidjan.

En plus du volet esthétique, la nouvelle vitrine présente les plantes médicinales de la pharmacopée ivoirienne, de même que les projets de soins traditionnels intervenant dans les pratiques des acteurs de la médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire.

Pour le représentant résident de l’OMS, Dr Jean Marie Vianny Yaméogo, cette vitrine n’a pas pour vocation de faire une prescription à la population en matière de remèdes à base de plantes, mais présente seulement la plupart de ce qui est déjà utilisé comme plantes à vertu thérapeutique par les populations sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Dr Yaméogo a également annoncé qu’en termes de perspectives immédiates, le bureau de l’OMS a pour ambition de transformer les espaces de sa cour en jardin pédagogiques de plantes médicinales, accessibles à toutes et à tous, source d’information et de savoir, grandeur nature pour les élèves, étudiants et chercheurs.

Le ministre Dimba a précisé que la Côte d’Ivoire présente une des vitrines de la pharmacopée traditionnelle « les plus dynamiques » de l’Afrique de l’Ouest, avec la présente des plantes du Sud, du centre et du nord.

« La vitrine est un aperçu de l’arsenal thérapeutique traditionnel utilisé dans notre pays. Elle permet de mieux faire connaissance avec les plantes médicinales et les pratiques thérapeutiques ivoiriennes à l’échelle nationale et internationale », s’est réjoui M. Dimba, après avoir coupé le ruban de l’espace.

Il a aussi invité les acteurs de la santé à s’approprier ce nouveau système de santé collaboratif. C’est-à-dire d’associer la médecine moderne et traditionnelle pour travailler ensemble à la satisfaction des nombreux besoins sanitaires des populations.

Créé en 2004 par l’OMS, cette vitrine vise à soutenir la promotion du développement de la médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire.

Source: Agence Ivoirienne de Presse