Côte d’Ivoire-AIP/ Ouverture d’un séminaire sur la recherche et le sauvetage en mer à Abidjan
Plus d’une vingtaine d’auditeurs prennent part depuis lundi 07 novembre 2022 à l’hôtel Palm Club, à un séminaire sur la Recherche et le sauvetage en mer (SAR), initié par l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM).
Des cours théoriques (Réglementations internationales et nationales, procédures, anglais maritime, notions de météorologie marine, connaissance de la zone) et pratiques (utilisation des cartes marines, mise en œuvre des radeaux de survie, utilisation des moyens de communication) ainsi que des exercices de terrain permettront à l’ensemble des participants de cette formation de premier niveau de s’approprier les savoir-faire et savoir-être requis pour coordonner efficacement les secours et préserver les vies humaines en mer.
« Le sauvetage en mer ne s’improvise pas, il nécessite des savoir-faire techniques et beaucoup d’entraînement », a partagé l’administrateur en chef des affaires maritimes Moussaron Hervé, soulignant que ce stage permettra non seulement d’acquérir des compétences, ou plutôt les mettre en ordre, mais également de créer des liens entre responsables SAR.
Le lieutenant-colonel Abé Aké Lazare a pour sa part précisé que depuis juin 2021, l’ISMI a mis en place une filière SAR. Elle a permis aux Centres de recherches et sauvetage maritime (MRCC) de disposer des ressources humaines de qualité en la matière. Plus d’une centaine de personnel ont été formés après six éditions de l’école SAR.
Pour lui, si le sauvetage en mer a longtemps reposé sur la solidarité des gens de mer, son organisation est aujourd’hui beaucoup plus technique et obéit à des normes internationales afin de traiter avec beaucoup d’efficacité les alertes de détresse. S’appuyant sur le triste épisode du naufrage du Joola au Sénégal en 2002 qui a fait plus de 2000 morts et plus récemment celui du navire qui a chaviré au Nigéria enregistrant près de 80 décès.
Cette formation est organisée et financée par la coopération française via la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD). L’École nationale de la sécurité et de l’administration de la mer (ENSAM – Ecole française des affaires maritimes) apporte un appui pédagogique avec la mise à disposition d’un expert.
Source: Agence Ivoirienne de Presse