L’Organisation internationale du travail (OIT) initie depuis mercredi 02 nov 2022 à Grand-Bassam un atelier d’évaluation de la mise en œuvre et d’actualisation du Plan stratégie de l’inspection du travail en vue de la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture dans la région de la Nawa

Cet atelier, qui s’achèvera samedi, est un appui de l’OIT à la direction générale du Travail à travers les projets « ACCEL Africa » et « Commerce au Service du Travail Décent », respectivement financés par les Pays-Bas d’une part, et l’Union Européenne et la Finlande d’autre part.

L’objectif général est d’évaluer et de tirer les leçons apprises de la mise en œuvre en 2021 et 2022 des activités inscrites dans le plan stratégique pilote pour lutter contre le travail des enfants dans la cacaoculture dans la région de la Nawa.

Il s’agit également de conduire l’élaboration de la nouvelle planification stratégique en tenant compte de ces leçons et en l’élargissant sur le plan sectoriel et géographique.

La représentante du directeur pays de l’OIT en Côte d’Ivoire, Sophie Soninké, a invité les participants à prendre en compte des points importants.

Il s’agit, entre autres, d’intégrer la réflexion sur le rôle potentiel de l’inspection du travail dans les initiatives de certification et de délivrance des avis de conformité ainsi que mobiliser les ressources pour répondre aux besoins soulignés.

De son côté, l’inspecteur général du Travail, Ago Ebenezer, représentant le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, a félicité les acteurs impliqués dans le projet pour le travail abattu et l’esprit qui a prévalu dans le cadre de l’opérationalisation de cette étape pilote marquée par une synergie d’action inclusive.

” Votre volonté et votre engagement à faire de la question de la traite des enfants un vieux souvenir pour l’État de Côte d’Ivoire ont donc prévalu”, a-t-il fait savoir.

Plusieurs acteurs participent à cet atelier, à savoir les fonctionnaires de l’Inspection du Travail et médecins Inspecteurs du travail, la direction de la lutte contre le Travail des enfants, le Conseil du café et du cacao.

L’on note également la présence du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants et de la direction générale du travail.

SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE