Ivory Coast Times

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Côte d’Ivoire-AIP/ Les leaders communautaires et les guides religieux de Mankono s’engagent à abandonner les MGF et les mariages d’enfants

Mankono, Les leaders communautaires ainsi que les guides religieux de Mankono ont pris l’engagement de tourner le dos aux mutilations génitales féminines (MGF) et aux mariages d’enfants, à l’issue d’une séance de travail avec les facilitateurs du comité de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) qui s’est tenue samedi 20 novembre 2021 dans la salle de réunions de la direction régionale des Sports et du Développement de l’Economie sportive du Béré.

Cette cérémonie d’engagement public pour la cessation des MGF, des mariages d’enfants, des règlements à l’amiable et la fin de l’impunité a été organisée par la direction régionale de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (DRMFFE) en collaboration avec la direction régionale de la Protection sociale (DRPS) et avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).

« Nous sommes conscients que les règlements à l’amiable favorisent malheureusement des écarts de comportements », a déclaré le représentant du chef de terre de Mankono, Malet Karamoko, qui, pour la circonstance, a été choisi comme porte-parole par les leaders communautaires et les guides religieux pour parler en leurs noms.

Dans l’engagement signé par le représentant du chef canton de Mankono, Dosso Mémoué, et le secrétaire général de la préfecture, Koffi Amani Ignace, Malet Karamoko a recommandé à tous ses pairs de refuser de célébrer les mariages d’enfants, de bannir les pratiques qui dévalorisent les femmes, de ne pas protéger les auteurs de viol, de mutilations génitales féminines ainsi que toutes autres formes de violences basées sur le genre.

Deux jours auparavant, les acteurs de la plateforme VBG de Mankono ont bénéficié d’un renforcement de capacités en matière de lutte contre les violences basées sur le genre et les différentes prises en charge disponibles au niveau de Mankono afin d’apporter un soutien aux victimes.

Outre Mankono, trois autres localités, en l’occurrence Bouaké, Séguéla et Sirasso, sont concernées par cette activité du fait des taux élevés des MGF et VBG dans ces zones.

Source: Agence Ivoirienne de Presse