Les jeunes du département de Séguéla ont été invités à adopter des attitudes pacifiques pour que le projet d’appui au développement économique et écologique des territoires ruraux (ECOTER) connaisse une mise en œuvre harmonieuse dans la région du Worodougou, lors de la troisième session ordinaire du conseil régional tenue dimanche 7 novembre 2021.

« La réalisation des composantes de ce projet ne sera possible que si la paix, la cohésion sociale, l’union et le développement de notre chère région sont des priorités partagées par tous, y compris par vous, les jeunes. (…) Le développement économique et social ne fait pas bon ménage avec les crises de confiance et de suspicion », a déclaré le président dudit conseil, Bouaké Fofana.

Mis en place dans sept autres régions, à savoir le Bounkani, le Gontougo, le Cavally, le Tonkpi, le Guémon, le Béré et le Bafing, le projet ECOTER connait des soubresauts dans son exécution dans le Worodougou où des jeunes, surtout sur les réseaux sociaux, accusent le conseil régional d’une mauvaise gestion des fonds alloués audit projet.

« Sachez, chers jeunes, que vos messages, bien que souvent emprunts de propos discourtois, ont été entendus et ont fait l’objet d’une attention particulière de notre part. (…) C’est pourquoi, je voudrais lancer un vibrant et solennel appel à l’union de la jeunesse de notre chère région afin qu’elle saisisse, dans un élan qui privilégie l’intérêt général, les grandes et belles opportunités de développement qui s’offrent à la région avec ce projet », a-t-il conclu.

Bouaké Fofana a fait un exposé circonstancié sur le projet ECOTER relativement aux objectifs, au budget ainsi qu’aux composantes.

Visant à améliorer les conditions de vie des populations dans un climat social apaisé, le projet ECOTER qui a véritablement démarré dans le Worodougou en juin 2020 avec un budget de près de 1 709 000 000 FCFA dont 950 millions de francs seront mis à la disposition du conseil régional, enregistre un faible taux d’exécution budgétaire fixé actuellement à 33 751 615 francs.

Source: Agence Ivoirienne de Presse