L’urgence et l’acuité de la problématique de la prise en compte du genre, précisément la question de la représentativité des diversités et de la place de la femme au sein des instances de décision, pour plus d’efficacité de la gouvernance, est au cœur des préoccupations de l’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (INAD-CI).

« Les pressions, à juste titre, venues des pouvoirs publics, des investisseurs, de la société civile s’exercent sur les entreprises et leurs instances de gouvernance pour que celles-ci introduisent plus de diversité, dans le sens d’un renforcement de la présence des femmes dans les instances de direction et de gouvernance », estime l’INAD-CI qui ouvre le débat sur la nécessaire transition, dans un cadre d’échange autour de la thématique de la féminisation des organes de décisions, stratégiques et opérationnels en Afrique.

Après une première visioconférence sur « Les enjeux et défis d’une gouvernance sensible au genre », l’Institut a organisé jeudi 02 décembre 2021 un second panel sur le thème « Les femmes dans la dynamique des conseils d’administration ».

Sous la modération de la fondatrice et directrice générale de la firme Birimian Holding, Laureen Kouassi-Olsson, ce panel a enregistré l’intervention de la présidente du conseil d’administration d’Orabank en Guinée, Malado Kaba, de la présidente du conseil d’administration d’Electricité Congo, Lydie Oboa, de la PCA de CGF Bourse Sénégal, Evelyne Tall, et de l’administratrice de la Stanbic Bank Côte d’Ivoire, Béatrice Amoakon.

Ces éminentes responsables ont dressé un panorama africain de la situation de la femme dans la dynamique des conseils d’administration.

Plusieurs questions relatives au sujet leur ont permis de faire un retour d’expériences de l’accès des femmes aux conseils d’administration et aux postes décisionnels, de questionner la perception et l’influence de la femme au sein de ces instances, de mettre en relief le rôle des femmes dans la lutte contre la corruption et la gestion des conflits et crises en entreprise et d’ouvrir une lucarne sur la résilience des femmes face à la crise sanitaire liée au Covid-19 tout comme la préparation de la relève.

De l’état des lieux au bilan de la représentativité des femmes aux organes décisionnels, stratégiques et opérationnels, l’INAD-CI entend recenser les problématiques liées à la place de la femme dans la gouvernance d’entreprise et dégager des solutions, pour accroitre la performance des entreprises africaines en particulier et celle de l’économie africaine en général.

Créé le 9 avril 2013 à Abidjan, l’INAD-CI est né de la volonté d’un groupe de dirigeants d’entreprises et d’organisations professionnelles de mettre en place un mécanisme de partage de bonnes pratiques de gouvernance et de responsabilité sociétale des entreprises.

Source: Agence Ivoirienne de Presse