Un atelier d’élaboration et de mise en œuvre d’un Système intégré de collecte et de traitement de données statistiques halieutiques s’est tenu jeudi 11 novembre 2021 à Abidjan Plateau.

La rencontre avec les acteurs du secteurs de la pêche a permis de valider la méthodologie du Système intégré en vue d’assurer une mise en œuvre efficace et efficiente.

Ouvrant les travaux au nom du ministre des Ressources animales et halieutiques, le directeur de cabinet adjoint, Assoumany Gouromenan Emmanuel a souligné que la collecte et le traitement régulier des données statistiques reste le moyen efficace pour non seulement évaluer les progrès réalisés mais aussi d’ajouter les actions sur le terrain par l’anticipation et la prévision.

Selon lui, la dispersion des données collectées dans le secteur des ressources halieutiques ne facilite pas la disponibilité des statistiques dans les meilleurs délais. « L’heure est donc à l’intégration en s’appuyant sur les techniques d’information et de communication les mieux adaptées. Je voudrais vous inviter à donner de vos expériences et savoir-faire d’adopter une méthodologie permettant collecter et traiter les données statistiques avec célérité et efficacité », a préconisé M. Gouromenan.

Exprimant sa gratitude à l’Union Européenne pour le financement de cet atelier à travers l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche, il a précisé que la collecte des données statistiques est un défi important et que les agents sur le terrain n’ont pas toujours les moyens de le faire.

La Côte d’Ivoire s’est engagée dans un vaste projet d’amélioration des statistiques pour une meilleure gestion des ressources halieutiques notamment la réalisation de l’enquête cadre de la pêche continentale et lagunaire en 2012, de la pêche artisanale maritime en 2014, du cadre aquacole en 2015, de la mise en place d’un système de suivi des débarquements de la pêche continentale et lagunaire en 2015.

Toutes ces actions ont permis d’améliorer non seulement la qualité des données statistiques mais aussi les connaissances dans chaque sous-secteur. Toutefois, des difficultés et des lenteurs sont rencontrées dans la mise en œuvre de ces différents systèmes de collectes et de traitements de données.

En effet, la plupart des systèmes étant basés sur la collecte des données sur papier (questionnaire) et la saisie des fiches, il se pose ainsi un problème d’acheminement des questionnaires au niveau central, vu l’étendue du territoire et les contraintes de déplacement.

SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE