Côte d’Ivoire-AIP/ Le respect et la protection des droits des migrants rappelés à la société civile Ivoirienne
Près d’une trentaine d’associations de la société civile ont renforcé, du mardi 06 au jeudi 08 juin 2023, à Dabou, leurs capacités sur le plaidoyer pour la protection et le respect des droits des migrants.
Cet atelier était organisé par le Haut commissariat aux droits de l’homme (HCDH) et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans le cadre de la mise en œuvre du projet PROMIS, avec la participation de la Direction des droits de l’homme du ministère de la Justice et des Droits de l’homme en collaboration avec Amnesty international Côte d’Ivoire pour son expertise en plaidoyer et le Conseil national des droits de l’homme (CNDH).
« Les migrants, à travers le monde, sont victimes de violations de droits de l’homme. On a tendance à les maltraiter, or les droits de l’homme disent que nous sommes égaux. C’est pourquoi, nous devons plaider auprès des décideurs pour les interpeller à la protection et au respect de leurs droits », a affirmé un membre du Groupement des associations de la société civile pour la protection des droits des migrants en Côte d’Ivoire (GOSCIMI-CI), Touré Moussa.
Ce plaidoyer passe par un renforcement de capacités en vue d’outiller les organisations de la société civile au sujet de la problématique migratoire pour amener l’État à jeter un regard sur cette préoccupation.
Plusieurs modules ont été abordés pour enrichir les acquis des différents participants, à savoir les principes fondamentaux des droits humains dans le contexte de la migration, l’approche de la migration basée sur les droits humains, les migrants en situation de vulnérabilité, le cadre juridique national et international de la protection des migrants, les étapes du cycle de plaidoyer, la planification et la mise en œuvre d’un plaidoyer, entre autres.
La plateforme des organisations de la société civile GOSCIMI-CI encadrée par des experts devrait à l’issue de l’atelier établir une orientation stratégique envers l’État, l’amener à mettre en place une politique nationale migratoire et à signer les conventions non encore ratifiées afin d’avoir un regard fort sur la question migratoire, a indiqué M. Touré.
La Côte d’Ivoire enregistre en Afrique subsaharienne un fort taux de migration avec près de 22% d’immigrants sur ses quelque 30 millions d’habitants.
Source: Agence Ivoirienne de Presse