Le préfet du département de Facobly, François Xavier Kokora, souhaite voir ses administrés, producteurs de cacao, devenir des amis de la forêt, à travers leur implication dans les nouvelles techniques culturales, en l’occurrence l’agroforesterie, dans leur production cacaoyère et caféière, voie dans laquelle les engage le conseil café-cacao (CCC), afin que le cacao ivoirien ait le label cacao durable et traçable.

Selon le préfet Kokora, les techniciens du CCC se sont évertués, tout le long de la rencontre d’informations et de sensibilisation à la mairie, à expliquer l’importance et l’utilité de l’agroforesterie et du reboisement aux producteurs du binôme café-cacao.

«Ces techniciens leur ont montré surtout que ces deux activités ne diminuent en rien la productivité ni le rendement de leurs exploitations cacaoyères», a tenu à rassurer l’autorité préfectorale, mercredi 17 mai 2023.

L’administrateur civil a relevé que les producteurs de Facobly ont été sensibilisés et au terme de cette réunion, ils se sont tous engagés à soutenir les actions initiées par le CCC de sorte à ce qu’effectivement les communautés rurales locales soient des amis de la forêt et du cacao.

Il s’agit, soutient M. Kokora, bel et bien, là, du seul moyen que ces communautés rurales ont pour œuvrer à la préservation du couvert forestier ivoirien, singulièrement le couvert forestier de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, à travers une bonne gestion de la végétation disponible et des plants et essences d’arbres qui seront mis à leur disposition pour planter dans leurs plantations de cacao.

Cette exhortation du préfet du département de Facobly à ses administrés, producteurs de cacao, à être des amis de la forêt, intervient dans le cadre d’une tournée d’informations et de sensibilisation qu’entreprend la délégation régionale Guémon/Cavally du conseil café-cacao, dans ces deux régions, zones de production du cacao. Tournée au cours de laquelle le délégué régional CCC, Roland Koffi Kan, mobilise les producteurs locaux qui ne se sont pas encore fait enrôler à sortir massivement en vue de leur enrôlement et du marquage de leurs plantations, afin que les exigences de l’AS1000 soient suivies et éviter que le cacao ivoirien soit considéré comme issu de la déforestation. Des exigences des marchés internationaux aux Etats-Unis et dans l’Union européenne (UE).

Source: Agence Ivoirienne de Presse