Côte d’Ivoire-AIP/ L’ambassadeur d’Allemagne et la représentante pays du PNUD sensibilisent contre l’extrémisme violent à Korhogo
L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, SEM Ingo Herbert, et la représentante pays du PNUD, Mme Carol Flore-Smereczniak, ont sensibilisé, lundi 27 et mardi 28 juin 2022, les populations de Korhogo à lutter contre l’extrémisme violent dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Dès leur arrivée à Korhogo, ils ont assisté à une réunion bilan du comité civil militaire et ont rendu visite au chef de canton de Korhogo, lundi 27 juin. Ils ont échangé lundi avec un groupe de jeunes à Korhogo. L’objectif des visites et échanges est d’échanger avec les leaders, les jeunes et surtout les autorités administratives et coutumières sur la politique de lutte contre l’extrémisme violent dans le Nord.
Le chef de canton de Korhogo sa majesté Issa Coulibaly a expliqué son rôle en matière de prévention des conflits et a rassuré ses hôtes que dans la région du Poro, aucun conflit, à même de mettre à mal la cohésion sociale, n’est enregistré. Il a plaidé pour l’acquisition de moyen locomotion pour mieux gérer les crises dans la région.
Plusieurs jeunes, lors des échanges avec l’ambassadeur et la représentante pays du PNUD, ont souhaité des financements pour leurs projets et l’insertion des jeunes pour lutter contre l’extrémisme violent. Car selon eux, «celui qui a faim est faible devant les propositions souvent alléchantes des promoteurs de l’extrémisme violent ».
Pour l’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’ Ivoire, la lutte contre l’extrémisme violent est une guerre asymétrique dans laquelle chacun des acteurs doit jouer sa partition. Il a affirmé l’engagement de son pays aux côtés de l’Etat de Côte d’Ivoire dans la lutte contre le terrorisme.
En 2021, la représentante pays du PNUD avait offert cinq motos à la chefferie cantonale de Korhogo pour l’aider dans sa mission de médiation entre les populations. Ce qui renforce la cohésion sociale. La région du Poro compte 18 cantons. Chaque canton compte en moyenne 35 à 40 villages.
Source: Agence Ivoirienne de Presse