Ivory Coast Times

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Côte d’Ivoire-AIP/ L’administrateur national du Projet FISH 4 ACP conduit une mission d’évaluation à la station de recherche sur la pêche et l’aquaculture du CNRA

L’administrateur national du Projet FISH 4 ACP, Djiré Foungnigué, a conduit du mardi 20 au jeudi 22 juin 2023 une mission d’évaluation des infrastructures et équipements existant de la station de recherche sur la pêche et l’aquaculture continentales du Centre national de recherche agronomique (CNRA) à Bouaké.

Mme Djiré et les membres de sa délégation, comprenant deux experts de l’Université de Liège, Carole Rougeot, cheffe de travaux, et Vincent Gennotte, collaborateur scientifique, ont, au cours de leur séjour de trois jours, fait l’évaluation des structures existant du CNRA afin de pouvoir faire des propositions pour le renforcement des équipements de cette station de recherche. Ils ont également évalué les compétences des ressources humaines en termes quantitative, mais aussi qualitative.

Les membres de cette mission d’évaluation ont, en outre, discuté avec l’ensemble de l’équipe du CNRA des difficultés de cette station de recherche pour voir comment concrètement le projet pourrait l’appuyer à pouvoir mettre à disposition de tout le territoire national des géniteurs de qualité.

Les deux experts-évaluateurs de l’Université de Liège se sont réjouis de trouver sur place « des ressources humaines de qualité qui ont déjà une très bonne vision de la gestion qu’il faut avoir des souches de tilapia et de comment faire l’amélioration génétique pour fournir aux éleveurs des alevins de qualité afin d’augmenter la production de poisson en Côte d’Ivoire.

« C’est une très belle station et un très bon outil, mais qui a souffert des effets du temps et des évènements et qui donc doit être amélioré pour être plus performant », a ajouté Mme Carole Rougeot. Cette dernière a assuré qu’ils vont, à l’issue de cette mission, formuler toute une série de recommandations d’amélioration techniques et zootechniques et surtout du renforcement en personnel.

La directrice de la station de recherche sur la pêche et l’aquaculture continentales du CNRA, Diarrassouba Alga, s’est également réjouie d’accueillir cette mission et surtout l’appui avenir qui va leur permettre de mieux conserver leurs ressources génétiques aquacoles que dispose la station. « Nous attendons leurs propositions pour que nous voyions ensemble comment faire pour que nous puissions être aidés pour pouvoir booster la production aquacole et avoir suffisamment de poissons pour toute la Côte d’Ivoire », a indiqué Mme Diarrassouba.

Le projet FISH 4 ACP, qui a démarré en janvier 2021 et qui court sur une période de cinq ans, vise à développer les chaînes de valeur pêche et aquaculture à travers trois continents. A savoir, l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique.

Selon l’administrateur national de ce projet, Djiré Foungnigué, leur contribution sera de soutenir les efforts du gouvernement à travers des actions ciblées sur un nombre de leviers considérés comme des points sensibles pour permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre ses « objectifs ambitieux » de produire plus 500 000 tonnes de poisson à l’horizon 2030.

Source: Agence Ivoirienne de Presse

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Les délégations présentes à la 27e édition de la conférence annuelle des Nations unies sur le climat (COP 27) ont trouvé, dimanche 20 novembre 2022, un accord final par consensus sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’aide aux pays vulnérables. Après des négociations longues et difficiles qui ont largement débordé le calendrier prévu, les délégués de près de 200 nations ont adopté un texte final appelant à une réduction « rapide » des émissions de gaz à effet de serre lors de la réunion plénière de clôture. Après deux semaines de discussions à Charm-el-Cheikh, en Égypte, les participants ont convenu de créer un mécanisme de soutien aux pays les plus vulnérables au changement climatique et réaffirmé l’objectif de contenir le réchauffement à 1,5 °C, sans préciser les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Toutefois, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a regretté le manque d’ambition sur la question des gaz à effet de serre. « Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu », a-t-il déploré. L’accord final ne précise pas les efforts supplémentaires de la part des principaux émetteurs pour augmenter et accélérer leurs réductions d’émissions et ne vise pas la réduction progressive de l’utilisation de « tous les combustibles fossiles ». Il appelle toutefois les pays à prendre des mesures en vue de « l’abandon progressif du recours au charbon et la suppression des aides publiques inefficaces aux carburants fossiles », ce qui avait déjà été convenu lors de la COP26 à Glasgow. La résolution finale de cette COP 27 a été adoptée par consensus, après une dernière journée marathon de négociations serrées, témoignage des réticences de nombre de participants. Néanmoins, un fonds « pertes et préjudices » destiné à inciter les pays riches à aider les pays en développement à faire face aux effets néfastes du changement climatique, à l’image des tempêtes et inondations, a été adopté avec la mise en place d’un comité spécial pour le règlement des détails opérationnels d’ici la prochaine COP 28 prévue dans un an à Dubaï. Le dossier des « pertes et dommages » climatiques des pays pauvres avait failli faire dérailler la conférence, avant de faire l’objet d’un texte de compromis de dernière minute qui laisse de nombreuses questions en suspens, mais acte le principe de la création d’un fonds financier spécifique. Toujours est-il que pour certains participants, c’est « une énorme réussite », « un accord historique » ou encore « un résultat très positif » après 30 ans passés à essayer de le mettre à l’ordre du jour. Source: Agence Ivoirienne de Presse