Korhogo, 11 avr 2022 (AIP) – Le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a procédé, samedi 09 avril 2022, au lancement de la seconde phase du projet d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend, SWEDD) visant 800 mille filles pour un coût de 35 milliards FCFA.
La seconde phase du SWEDD qui couvre la période 2021 à 2024 cible quant à elle 800 000 filles à risque, dont au moins 609 451 filles, cibles premières, seront touchées directement.
Ce projet intervient aussi auprès des garçons, des hommes, des guides religieux et leaders traditionnels, comme cibles secondaires. Dix nouvelles régions supplémentaires (Bounkani, Gontougo, N’Zi, Iffou, Bélier, San-Pedro, Béré, Agnéby Tiassa, Worodougou et le Haut-Sassandra) seront touchées.
Le ministre de la Communication a salué le lancement de cette seconde phase qui cadre avec les ambitions du programme social du gouvernemental. Pour Amadou Coulibaly, l’immigration des jeunes vers l’Europe à la recherche du bien-être, et le phénomène du terrorisme doivent interpeler sur le développement du capital humain.
Le projet est financé par la Banque mondiale et bénéficie de l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).
Le projet SWEDD a couvert 10 régions du pays dans sa première phase. Il s’agit de zones où les poches de vulnérabilité sont les plus élevées (Poro, Tchologo, Bagoué, Hambol, Folon, Kabadougou, le Bafing, Tonkpi, Marahoué, Abidjan) et il ciblait 50 000 bénéficiaires.
La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a salué les résultats encourageants de la première phase. Selon elle, le projet SWEDD est né de la volonté des chefs d’Etats à trouver des solutions aux problèmes des jeunes et des femmes par leur autonomisation mais aussi leur formation et leur santé.
Le projet d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel a été lancé en novembre 2015 dans sept pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Benin) avec le soutien financier de la Banque mondiale.
Source: Agence Ivoirienne De Presse