Yamoussoukro, 23 mars 2022 (AIP) – La production de coton en Côte d’Ivoire devrait connaître une nette amélioration dans les prochaines années si l’on s’en tient aux résultats de travaux de recherches présentés au cours de l’atelier bilan national des activités de la campagne agricole 2021-2022 que la ville de Yamoussoukro a abrité, jeudi 17 et vendredi 18 mars 2022.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du programme régional de production intégrée du coton en Afrique (PR-PICA), volet Côte d’Ivoire, dans sa troisième phase qui a couvert la période 2019-2022.

Ils ont réuni l’ensemble des partenaires du projet à savoir le centre national de recherche agronomique (CNRA), le fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), l’inter coton et les sociétés cotonnières

« Nous pensons avoir trouvé des choses intéressantes pour améliorer la production cotonnière », a affirmé le coordonnateur du programme, Dr Kouakou Malano, qui a levé le voile sur certains acquis.

Des itinéraires techniques pouvant permettre « à nos variétés de coton qui vont chez les producteurs d’exprimer leur potentiel », ont été définis.

Elles seront accompagnées d’une fiche variétale qui va indiquer à quelle densité semer, quelle dose d’engrais mettre de même que le programme de protection à appliquer pour avoir un bon rendement.

Les chercheurs ont par ailleurs mis au point deux formules d’engrais qui vont remplacer l’ancienne en vigueur depuis d’une vingtaine d’années et qui montre aujourd’hui ses limites.

«Nous avons pu évaluer un certain nombre de programmes de protection. Il y a un programme basé dans les zones de chenilles et un autre programme pour celles où existent des insectes piqueurs-suceurs », a fait savoir Dr Malano.

L’amélioration des performances agronomiques des variétés de coton, l’enrichissement des sols et la qualité technologique de la fibre et la graine de coton étaient au centre des travaux de l’atelier bilan.

« Ces résultats, nous espérons, vont contribuer à résoudre les préoccupations des sociétés cotonnières mais surtout des producteurs de coton car c’est pour eux que nous travaillons parce que c’est à leur niveau que nous devons relever un certain nombre de défis pour leur permettre de voir leur revenu amélioré » a déclaré le représentant du directeur général du CNRA, Dr koffi Edmond.

SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE