Le président de la plate-forme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI), M’Bra Remy Yao Ebrin a déclaré, lundi 7 novembre 2022, qu’il préfère privilégier le dialogue avec le gouvernement en lieu et place de la marche contre la vie chère.
Lors d’une audience avec le directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des petites et moyennes entreprises (PME), Essoh Jacques, il a donné la position de sa structure qui a décidé de ne pas être associée à la manifestation projetée du 25 novembre contre la cherté de la vie.
« J’invite mes frères et sœurs à éviter d’appeler les populations dans la rue. Il y a déjà trop de morts. Il est important de consolider la paix par le dialogue », a déclaré M. M’Bra, martelant que la PEC-CI « n’est associée ni de près, ni de loin à une quelconque manifestation ou mot d’ordre à l’endroit des populations ».
Il a justifié sa position par le fait que la Côte d’Ivoire traverse une situation sensible avec l’arrestation des 49 militaires au Mali et que la situation de la cherté de la vie est une affaire mondiale.
Créée le 1er juin 2019, la PEC- CI compte 35 organisations de la société civile et a pour mission d’éduquer, sensibiliser et former les jeunes ivoiriens à la citoyenneté. Son président dit avoir fait des propositions lors de la séance de travail au cabinet, des préoccupations consignées dans un livre blanc remis au directeur de cabinet.
Elles portent sur une sensibilisation des populations sur le caractère mondial de la cherté de la vie, l’exhortation à cultiver la terre pour une une production plus abondante, la création de plusieurs marchés de gros et une invitation à la tutelle pour travailler en franche collaboration avec les organisations de la société civile.
Une plate-forme de la société civile, dénommée Urgences ivoiriennes (URI) et regroupant une vingtaine d’organisations, a menacé le 15 octobre 2022, de descendre dans la rue si rien n’est fait contre la cherté de la vie.
Source: Agence Ivoirienne de Presse