La Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) envisage un partenariat avec le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux.

“Cette rencontre de prise de contact et de renforcement de la collaboration entre la HABG et le GIABA, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dont la coruption est l’une des principales infractions sous-jacentes”, a expliqué lundi 10 octobre 2022, le secrétaire général de la HABG, Aka Henri Augustin au siège de l’institution à Abidjan cocody.

M. Aka, a aussi fait savoir que la HABG est disposée à nouer des liens étroits avec le centre d’information du GIABA à Abidjan pour conjuguer ensemble leurs efforts afin de faire face à ces fléaux qui menacent la société.

Ce partenariat qui liera bientôt les deux entités devra permettre d’identifier les causes structurelles de la corruption et des infractions assimilées et de proposer aux autorités compétentes des mesures susceptibles de les éliminer dans tous les services publics et parapublics.

La représentante résidente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Fanta Cissé, a pour sa part souligné que cette rencontre est opportune, car elle permet de renforcer les partenariats tissés de manière formelle et informelle pour un ancrage commun des principes de la bonne gouvernance à tous les niveaux.

Elle a, en outre, rassuré tout le soutien de la CEDEAO au niveau national et communautaire pour porter haut l’étendard de la bonne gouvernance, afin de contribuer à la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD) dont la réussite repose entièrement sur la bonne gouvernance et ses vertus.

La HABG a pour mission de mener des investigations sur les pratiques de corruption, identifier les auteurs présumés et leurs complices et engager des poursuites. Pour ce faire, elle recueille, centralise et exploite les dénonciations et plaintes dont elle est saisie. Quant au GIABA, il lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement terrorisme, promeut et vulgarise les normes et bonnes pratiques internationales pour une gouvernance renforcée contre le crime financier transnational organisé.

Source: Agence Ivoirienne de Presse