Côte d’Ivoire-AIP/La dynamique coopérative recommandée pour une meilleure rentabilité des activités avicoles
Le consultant formateur, le docteur vétérinaire Kla Guy Patrick, a recommandé, mardi 16 août 2022, aux aviculteurs du Bas-Sassandra de s’investir davantage dans les organisations coopératives pour mieux rentabiliser leur filière.
Lors d’un séminaire de formation organisé par la Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), en collaboration avec des organisations coopératives de la filière avicole, M. Kla a livré aux aviculteurs de la zone quelques notions sur les techniques de gestion d’une coopérative, la procédure de mise en place d’une société coopérative et son fonctionnement.
Il a encouragé les éleveurs de volailles à pousser plus loin la dynamique coopérative pour répondre à leurs propres besoins.
L’éleveur, a-t-il dit, ne peut pas gérer tout seul la multitude de difficultés inhérentes à son activité, notamment les problèmes d’ordre technique, économique, de gestion comptable, d’approvisionnement, de vente et d’acquisition de poussins. Il est obligé de se référer à une association, en particulier à une société coopérative pour être soulagé.
Une société coopérative normalement structurée peut accompagner ses membres et les aider à avoir des coûts d’intrants abordables, à travers des achats groupés et obtenir des poussins et le suivi vétérinaire à des prix alléchants, a ajouté le spécialiste.
Le docteur vétérinaire a estimé que, mieux organisés, les éleveurs de volailles peuvent également maîtriser la production du maïs (substrat d’aliments de volailles). Les coopératives peuvent aussi faire de la spéculation en constituant des stocks pour stabiliser les prix d’achat du maïs et éviter de subir les variations des prix sur le marché.
« La démarche coopérative devait être obligatoire, la condition première avant d’entrer dans le milieu de l’élevage, parce que les défis sont tels que sans outils coopérative, on ne peut même pas penser l’élevage à long terme », a-t-il affirmé.
L’élevage moderne de volailles contribue de façon substantielle à la satisfaction des besoins en protéine animale des populations urbaines et rurales en Côte d’Ivoire, a-t-il fait savoir, ajoutant que la formation de cinq jours, axée sur la biosécurité, s’inscrit dans consolidation des acquis par la limitation des pertes de volailles dans les fermes.
Source: Agence Ivoirienne de Presse