Côte d’Ivoire- AIP/ La chefferie traditionnelle d’Odienné s’engage aux côtés du gouvernement pour la lutte contre les VBG
Les autorités traditionnelle d’Odienné ont décidé de soutenir davantage les initiatives étatiques, en vue de mettre fin aux violences basées sur le genre (VBG).
Ces chefs traditionnels l’ont matérialisé par un engagement écrit, paraphé par le chef de canton Lanciné Touré, roi du Kabadougou. Le document d’engagement, contre signé par le préfet de la région du Kabadougou et préfet d’Odienné, Famy Kouamé René, souligne la nécessité de proscrire la voie du règlement à l’amiable pour le traitement des cas relevant de VBG.
« Nous prenons l’engagement de mobiliser et de sensibiliser les communautés pour soutenir les actions du gouvernement et institutions internationales dans la lutte contre les VBG. Nous demandons à tous de s’engager en refusant de célébrer les mariages d’enfants, en abandonnant les mutilations génitales féminines ainsi que tous autres actes », stipule notamment le document dont lecture a été faite, au terme d’un atelier de renforcement des capacités des acteurs de lutte contre les VBG dans le Kabadougou et le Folon.
L’atelier tenu du 20 au 24 septembre 2022, à Odienné, a réuni 60 acteurs dont 30 membres de la plateforme de lutte locale. Organisée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui technique et financier du Fond des nations Unie pour la population (FNUAP), la session de formation s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les VBG, suivant l’approche communautaire. L’objectif étant de parvenir, d’ici 203, à zéro cas dans le Kabadougou et le Folon, deux régions où le problème reste entier en certaines spécificités.
L’atelier a été focalisé sur les cas de mariages précoces, de mutilations génitales féminines, de violences conjugales, de l’accès de la jeune fille à l’école. Ainsi sur la propension locale à l’usage de la voie du règlement à l’amiable quand un cas de VBG est déploré.
Le préfet de la région du Kabadougou, refermant l’atelier, a souligné la nécessité pour l’ensemble des participants de capitaliser les enseignement reçus et spécifiquement pour les 30 leaders communautaires concernés de tenir l’engagement pris de soutenir davantage le gouvernement dans la lutte, en étant actifs sur le terrain.
« On va vous juger aux résultats, aux sensibilisations, au respect de l’engagement pris », a-t-il fait comprendre.
Source: Agence Ivoirienne de Presse