Une cinquantaine de femmes leaders communautaires issues des villages impactés par les activités de la Société des mines d’Ity (SMI), ont été formées, du 07 au 08 mars 2022, dans les locaux de ladite société sur leurs droits et sur les violences basées sur le genre (VBG).

L’activité initiée par la Société minière s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF), édition 2022.

Il s’est agi pour la SMI à travers deux jours de formation portant sur les thèmes, « Violences basées sur le genre, rôle des leaders communautaires dans la gestion des VBG, les besoins d’un(e) survivant(e) » et « le genre et l’inclusion sociale : femmes en avant, fédérer et impacter sa communauté », de valoriser la femme rurale de part son travail dans l’économie locale, mais également, promouvoir la notion du genre, des VBG et du droit de la femme.

« Etant dans les villages riverains, nous les femmes, ne connaissons pas nos droits, ne sachant même pas ce que sait que la journée internationale de femme, à travers cet atelier que la SMI a instauré, nous l’avons su et vraiment cela nous a beaucoup fait du bien de savoir aussi qu’est-ce que le genre, d’apprendre encore sur les VBG. Vraiment à partir d’aujourd’hui, nous connaissons nos droits et nous allons lutter ensemble pour l’égalité entre l’homme et la femme », a déclaré, une participante venue de l’Ouest Cavally, Sakou Marthe.

La journée de célébration des droits de la femme édition 2022 à la société des mines d’Ity a été ainsi, l’occasion pour la société minière de sensibiliser les femmes rurales à une plus grande prise de conscience de leur place dans la communauté.

A travers les interventions des conférenciers du jour à savoir, Mme Aka Hortense, par ailleurs, préfet, directrice de la coopération décentralisée au ministère de l’intérieur et de la sécurité, et du directeur du complexe socio-éducatif de Zouan-Hounien, Koné Disso, les participantes à l’atelier ont été instruites sur l’origine des JIF, son importance, les droits acquis par les femmes et les efforts à faire pour améliorer davantage la condition de la femme. Également, les moyens de lutter efficacement contre VBG.

Pour la coordonnatrice en charge de la communication, engagement des parties prenantes au sein de la mine d’Ity, Blao Agnès, voir l’engouement qu’a suscité l’atelier chez les femmes et leur participation active lors des échanges, dénotent que ‘’l’objectif assigné est atteint’’. « Nous avons voulu montrer à ces femmes leur place dans la société. Elles l’ont compris. Elles sont des femmes rurales et nous pensons que pour le développement de la Côte d’Ivoire, ces femmes là aussi, doivent s’impliquer », a fait savoir Mme Blao.

Au sortir des deux jours d’atelier, les participantes ont été gratifiées de présents composés de vivres et non vivres de la part de la SMI. Les deux meilleures associations de femmes issues des villages riverains de la mine ont reçu une distinction de la direction de la SMI.

Par le truchement de leur présidente, Gonkapieu Elisabeth, les différentes associations des femmes riveraines de la SMI ont exprimé leur satisfecit à l’égard de la l’entreprise minière pour la formation reçue. « Nous avons reçu une formation grâce à la société pour qu’auprès de nos sœurs, nos maris et nos enfants, nous soyons de bons exemples. Merci à la direction de la SMI, merci pour tout ce qu’elle fait pour nous et pour le développement de la région», s’est félicitée Mme Gonkapieu.

Cette année, La célébration de la JIF 2022 s’est déroulée, le 08 mars dans le district d’Abidjan, précisément dans la commune de Koumassi autour du thème national,” l’égalité de chance pour un avenir durable en Côte d’Ivoire “.

Lors du lancement de la JIF 2022, le 07 février 2022 à Abidjan, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, à l’occasion d’une conférence de presse, a expliqué que le choix du thème national répond au besoin de mettre sous la sellette, la problématique du changement climatique. Elle a indiqué que selon plusieurs études, il est formellement établi que la femme et l’homme ne vivent pas de la même façon les effets de changement climatique.

“Il s’agira d’appréhender le changement climatique sous la dimension genre et permettre à la femme, plus impactée, de s’impliquer dans la lutte contre ce fléau”, avait-elle ajouté. Des activités éclatées ont été programmées pour se tenir simultanément à cette occasion par le ministère, dans toutes les régions du pays autour de panels qui seront organisés sur les thématiques en lien avec la cohésion sociale, la violence basée sur le genre, etc.

Source: Agence Ivoirienne de Presse