À l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes (JIF), mardi 08 mars 2022 sur le site 2 de la Sucrerie africaine en Côte d’Ivoire (SUCAF-CI), dans la sous-préfecture de Badikaha, la porte-parole des femmes de cette compagnie de production et de commercialisation du sucre, a énuméré diverses préoccupations au nombre desquelles, la problématique de la violence domestique et celle de cherté de la vie.

“Nous sommes scandalisées par le phénomène des femmes battues, des enfants abusés sexuellement mais qui, sous l’influence et la pression familiale ou culturelle, gardent le silence jusqu’à trouver la mort”, a déploré la porte-parole des femmes de la SUCAF-CI, Madeleine Silué, en présence du sous-préfet de Badikaha, Siriki Koné.

“Je n’oublierai pas l’épineuse question de la cherté de la vie. (…). Oui , faire aujourd’hui un repas décent est devenu un véritable casse-tête chinois” , a-t-elle ajouté, avant de demander au sous-préfet de faire “quelque chose” pour y rémédier.

Mme Silué a également cité les grossesses en milieu scolaire, la prédation des hommes ainsi que les mariages précoces et forcés qui constituent un frein à la scolarisation de la jeune fille, à son maintien à l’école et à l’achèvement de son cursus scolaire.

La SUCAF-CI a organisé cette cérémonie en présence du directeur général, Jean-Pierre Champeau. Elle a été marquée par un défilé de femmes, des danses et une remise de récompenses.

Source: Agence Ivoirienne de Presse