Côte d’Ivoire-AIP/Inter/ L’Algérie appelle la CEDEAO et le Mali à la retenue et au réengagement dans le dialogue
Le président de l’Algérie, Abdelmadjid Tebboune, appelle dans un communiqué, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Mali à la retenue et au réengagement dans le dialogue, en vue d’éviter à la région un engrenage de la tension et une exacerbation de la crise.
“Devant les risques graves et les épreuves que portent en elle la panoplie de sanctions massives annoncées par le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO ce 9 janvier à Accra, ainsi que les contre-mesures annoncées par le gouvernement de la République du Mali, l’Algérie appelle toutes les parties à la retenue et au réengagement dans le dialogue en vue d’éviter à la région un engrenage de la tension et une exacerbation de la crise”, indique le communiqué.
“Dans la fidélité au principe de la promotion de solutions africaines aux problèmes de l’Afrique qui fonde les contributions qualitatives au sein de l’Union africaine, l’Algérie exprime sa pleine disponibilité à accompagner activement la République du Mali et la CEDEAO dans la voie salutaire de la compréhension mutuelle autour d’une vision solidaire qui sauvegarderait les intérêts supérieurs du Peuple malien frère”, ajoute le président algérien.
Selon lui, il réagit en sa double qualité de chef de file de la Médiation internationale et Président du Comité de suivi de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et à titre également de pays voisin partageant une longue frontière terrestre ainsi qu’une longue histoire de bon voisinage et fraternité avec le Mali.
A l’occasion de ses interactions récentes avec les autorités maliennes, tout en mettant en garde contre les conséquences politiques, sécuritaires et économiques que peut avoir toute transition longue telle que celle envisagée par la partie malienne, l’Algérie a plaidé pour un dialogue serein et réaliste avec la CEDEAO. Ceci, en vue de parvenir à un plan de sortie de crise qui tienne compte des exigences internationales et des aspirations légitimes du peuple malien, ainsi que des facteurs endogènes liés aux dynamiques nationales maliennes.
Source: Agence Ivoirienne de Presse