Des affrontements ont été relevés entre des manifestants et des forces de l’ordre à l’occasion des mobilisations contre la réforme des retraites organisées jeudi 23 mars 2023, ont rapporté vendredi des médias européens.

A Nantes, des manifestants se sont introduits dans le tribunal administratif, saccageant l’accueil et brisant vitres et portes avant que les pompiers n’arrivent à circonscrire rapidement le feu mis à une salle d’audiences.

Plusieurs enseignes emblématiques ont également été prises pour cible par des manifestants qui ont brisé des vitrines et même pillé une boutique de téléphonie.

A Lorient, la manifestation a été marquée par des troubles inédits, le commissariat de la ville et les forces de l’ordre ont été pris pour cible par des manifestants constitués en majorité de jeunes aux visages dissimulés.

Des vitres du bâtiment voisin à la sous-préfecture de Lorient ont été cassées par des jets de projectiles et des feux allumés contre le portail avant que des gendarmes n’interviennent pour disperser la foule.

A Rennes, les premiers heurts ont éclaté entre un imposant dispositif policier et des jeunes masqués et encapuchonnés qui s’étaient postés à la tête du cortège.

Des tirs de grenades lacrymogènes ont répondu aux jets de projectiles et aux feux de poubelles, plongeant le cortège de l’intersyndicale, pris en étau, dans un épais nuage de fumée âcre, ont rapporté des journalistes sur place.

Le ministère français de l’Intérieur a signalé, jeudi après-midi, « 148 incidents dans les lycées dont 38 blocages ». Des universités ont, elles aussi, été bloquées dont la faculté de droit d’Assas.

Ces mobilisations ont rassemblé entre 1,089 million de manifestants, selon le ministère de l’Intérieur et 3,5 millions, selon le CGT, dans plus de 300 villes françaises. Elles sont survenues à la suite de l’adoption de la loi sur la réforme des retraites via la voie constitutionnelle du 49.3, signale-t-on.

Source: Agence Ivoirienne de Presse