Côte d’Ivoire -AIP/EGENA : un besoin de plus de 800 milliards de FCFA pour la mise en œuvre des recommandations
La mise en œuvre des recommandations des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA) nécessite la mobilisation de 865,7 milliards de FCFA sur une période de trois ans, a annoncé, mercredi 7 septembre 2022, la ministre Mariatou Koné lors de la remise de la conclusion des travaux au Premier ministre Patrick Achi.
Selon la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, ce fonds est nécessaire pour la mise en œuvre des activités planifiées pour opérer la transformation souhaitée par la population.
A ce jour, les manifestations d’intérêt des partenaires techniques, notamment l’Agence française de développement (AFD), la Banque mondiale, la fondation Jacob et des entreprises privées, sont estimées à 250 milliards de FCFA, a fait savoir la ministre, ajoutant qu’un gap de près de 550 milliards de FCFA est à rechercher dans le cadre de tables rondes avec les bailleurs de fonds.
“J’invite tous les citoyens et les amis de la Côte d’Ivoire à nous accompagner pour faire de l’école une référence de qualité et de mérite au service du développement harmonieux du pays”, a déclaré le Pr Mariatou Koné.
La mise en œuvre du plan opérationnel des EGENA permettra de relever les défis de la nouvelle école ivoirienne “axée sur la qualité, l’inclusion, la transparence et l’équité”, signale-t-on.
Ce plan opérationnel compte six axes d’actions qui permettront de pérenniser les acquis et de dessiner les futurs d’un système éducatif en phase avec la culture nationale et les réalités du monde avec ses évolutions. Il s’agit des axes fondés sur la résilience de l’école, l’équité et l’égalité des chances, la qualité pour tous, la promotion de l’individu et de la société, la vulgarisation d’un leadership efficace et une nouvelle conduite de changement, et enfin l’instauration d’une école apaisée et apolitique.
Les travaux des EGENA ont enregistré la participation de toutes les couches sociales, notamment la communauté éducative, les parents d’élèves, les organisations de la société civile, les médias, tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, fait-on savoir.
Source: Agence Ivoirienne de Presse