B. Oumar, 27 ans commerçant et D. Yobi, 31 ans bouvier, présumés bandits de grand chemin communément appelés “coupeurs de route”, ont été mis aux arrêts et placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction de Bouna, avant leur comparution devant le tribunal, prévue pour mars 2022.
B. Oumar a été dénoncé par une victime qui dit l’avoir reconnu lors d’une attaque sur l’axe Bouna-Nakidouo où il opérait à visage découvert avec une kalachnikov, courant 2021.
Lorsqu’il a été épinglé à son domicile au quartier Gborontchara de Bouna, les enquêtes ont révélé sa franche collaboration avec D. Yobi qui serait, lui, le principal cerveau de l’attaque de Sipaldouo (14 km de Bouna) et qui avait fait trois morts en novembre 2021.
Ce dernier a été surpris dans un kiosque à café à Bouna par les forces de l’ordre. Dans un appel téléphonique avec son “marabout”, appel découvert par les enquêteurs, D. Yobi retrace l’opération de Sipaldouo qu’il a dirigée. Il rapporte au “marabout” que son groupe a abattu deux paysans mais qu’ils ont malheureusement perdu un des leurs, notamment le ”camarade” en provenance du Ghana.
B. Oumar et D. Yobi sont donc poursuivis par le parquet, pour les faits d’association de malfaiteurs, de vol en réunion à main armée.
Les populations disent attendre avec impatience le verdict de cette affaire portant sur l’attaque de Nakidouo et surtout celle de Sipaldouo, qui a failli générer un conflit intercommunautaire dans le departement de Bouna, en raison des représailles de vengence lancées par des jeunes dans plusieurs villages après cette attaque meurtrière
Source: Agence Ivoirienne de Presse