Des femmes de la région du Gontougo ont fait des recommandations, lors d’un débat public à la mairie de Bondoukou, pour accélérer leur autonomisation, avec en prime des facilités d’octrois de crédits à des taux intéressants et accessibles.
Pour ces femmes, il urge d’intégrer dans les programmes radio des rubriques destinées aux femmes, d’établir des statistiques mettant en évidence leurs efforts faits et de faciliter les conditions de s’organiser en groupements économiques avec un accès à l’information pour la réalisation de leurs projets.
Le sous-préfet d’Appimadoum, N’Gouan Chantal, a jugé que l’autonomisation des femmes, une condition préalable au développement durable des Etats, est essentielle pour réduire la pauvreté.
Face aux difficultés d’accès au financement, à l’insuffisance des ressources propres, aux conditions draconiennes de garantie et aux taux d’intérêt prohibitifs des banques, le soutien gouvernemental doit permettre aux femmes d’être de véritables actrices du développement, a affirmé Mme N’Gouan.
Portant sur les défis de l’autonomisation de la femme du Gontougo, le débat public s’inscrit dans le cadre des activités du projet “Finances publiques, je participe”, une initiative qui a permis à dix organisations de femmes de la société civile de Bondoukou de bénéficier de formation.
Elles avaient été instruites sur les principes de redevabilité et d’inviolabilité dans le fonctionnement de la trésorerie générale, la création et la gestion d’une page Facebook, ainsi que sur les rudiments nécessaires pour la mise en place d’un plaidoyer pour le financement de leurs projets.
Le projet “Finances publiques, je participe” est co-financé par l’Union européenne (UE) et la fondation allemande Friedrich Ebert. Il est mis en œuvre par la FES et le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et de la femme (RIDDEF), pour une durée de trois ans.
Source: Agency Ivoirienne De Presse