Une délégation du ministère de la Femme de la Famille et de l’Enfant, conduite par Mme Kone née Diaby Massogona, chef de service de coordination du système de réponse aux violences basées sur le genre et mutilation génitale, a organisé, mercredi à Korhogo, une séance de sensibilisation contre les violences basées sur le genre.

« Nous sommes venus vous sensibiliser à dénoncer les cas de violence de vos communautés. Nous allons vous donner le numéro vert 1308 pour pouvoir faire les dénonciations. Vous n’avez pas besoin d’avoir des unités pour le faire. Vous pouvez appeler ce numéro pour dénoncer le voisin qui frappe sa femme ou tout autre cas de violence ou de viol dont vous êtes témoins », a indiqué Mme Koné épouse Diaby.

Une victime de VBG s’est adressée à l’auditoire en sénoufo (langue locale) pour expliquer comment elle a été violée par son cousin. pour ensuite tomber enceinte. Elle a porté plainte, selon elle, au centre social et le violeur a été arrêté. Aujourd’hui, elle vit dans une famille d’accueil à Korhogo.

Mme Koné a invité les chefs de communautés, les chefs de villages et de quartiers à ne pas protéger les agresseurs et les auteurs de violences basées sur le genre notamment les cas de viols. Car selon elle, la quiétude et la sécurité de la communauté en dépend.

Selon l’annuaire statistique 2021 des VBG, 6040 cas de violences basées sur le genre ont été enregistrés en Côte d’Ivoire en 2021. Les cas de viols sont estimés à 954 cas, 1391 agressions, 26 cas de mutilations génitales féminines et 1052 cas de violence psychologique et émotionnelles, indique-t-on.

Source: Agence Ivoirienne de Presse