Côte d’Ivoire-AIP/ Des points focaux Afrique de GAAMAC en retraite stratégique à Grand-Bassam
Des points focaux Afrique d’action mondiale contre les atrocités de masse (GAAMA) se sont réunis du dimanche 29 août au vendredi 03 septembre 2021 à Grand-Bassam, en retraite stratégique, pour travailler à préparer la conférence internationale GAAMAC IV et discuter des priorités du G-GTA pour l’année 2022-2023.
Un communiqué du groupe transmis mardi 07 septembre à l’AIP, explique que le GTA est la plus grande et la plus active des initiatives régionales de GAAMAC, un réseau global et inclusif d’États, de la société civile et d’institutions académiques qui soutient les États dans l’établissement d’architectures et de politiques nationales pour la prévention des atrocités. Il compte plus de 25 membres issus de plus de 10 pays.
La présidente du comité national kenyan pour la prévention et la répression du génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de toutes les formes de discrimination, la juge Jamila Mohammed a présidé cette rencontre.
Par ailleurs présidente du G-GTA et point focal régionale pour l’Afrique de l’Est, Jamila Mohammed a expliqué que son organisation veut s’inscrire dans la dynamique de la prévention. « Le GAAMAC veut passer de la réaction aux atrocités de masse, à une culture de prévention précoce et permanente. Elle encourage et soutient les initiatives locales et est solidaire des efforts de prévention régionaux existants », a-t-elle déclaré.
En marge de ces assises, un panel s’est tenu avec les organisations de la société civile et des représentants des médias au conseil National des droits de l’homme (CNDH). Les panélistes, le vice-président du GTA, Diaby Bakari, le point focal Afrique de l’Ouest anglophone, Dr Walé Adéboyé, celui de l’Afrique centrale, Aatsa Athogo et l’avocat au barreau d’Abidjan, Maître Alphonse Van.
Les échanges ont porté sur la mise en place des mécanisme nationaux appuyés des reformes législatives afin de prévenir les atrocités et les génocides. Après le Rwanda l’Afrique doit se donner les outils et les mécanismes à l’instar des pays de la conférence des grands lacs.
Les organisations de la société civile, les médias ont été sollicités pour accompagner cette initiative, notamment face aux nouvelles formes de menaces comme le terrorisme, les conflit communautaires en Afrique.
Source: Agence Ivoirienne de Presse