Des pisciculteurs, des agents d’encadrements et des provendiers ont été formés, vendredi 28 octobre 2022, sur les techniques d’élevage du tilapia dans le cadre du Projet de relance de la production piscicole continentale (PREPICO 2).

Ce projet bénéficie du financement du gouvernement Japonais à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Justifiant l’intérêt de la formation, le directeur de l’aquaculture, Kouakou Ernest, a indiqué que le PREPICO 2 dont les activités ont démarré le 14 juillet 2022 a pour objectif de développer la pisciculture à travers une approche orientée vers le marché avec une augmentation de la qualité de la vente de poisson et de revenu des acteurs de la chaîne de valeur.

Le projet ambitionne de produire plus de 8.000 tonnes de poissons à l’horizon 2027 dans des zones identifiées sur le territoire ivoirien. Pour l’atteinte de cette ambition de production, la connaissance et la maitrise de nouvelles techniques aquacoles s’avèrent nécessaires.

A ce titre, M. Kouakou a précisé que la formation permettra de maîtriser les techniques aquacoles, de faciliter le suivi des activités piscicoles et de permettre aux bénéficiaires d’être capable de transmettre la formation à d’autres pisciculteurs.

Le représentant de la JICA, Homma Ken, a appelé les coopératives, les entreprises d’aliments et les agents d’encadrement à travailler ensemble pour renforcer leurs capacités et rentabiliser ce secteur d’activité.

« Cette formation n’est que le début. Il y a diverses activités prévues par le projet mais si vous avez de suggestion pour améliorer le projet dans le futur, n’hésitez pas à contacter le coordonnateur et moi-même. Nous aimerions travailler avec vous pour atteindre vos objectifs », a souhaité M. Ken.

L’aquaculture ivoirienne apparaît comme un maillon essentiel pour combler le déficit de la production halieutiques nationale et contribuer fortement à la sécurité alimentaire pour les populations.

En Côte d’Ivoire, la couverture des besoins en protéines halieutiques est tributaire à près de 80% des importations et la contribution actuelle de l’aquaculture demeure encore très faible.

Source: Agence Ivoirienne de Presse