Des cuniculteurs venus de diverses régions de la Côte d’Ivoire ont achevé vendredi 9 juin 2023 à Toumodi une formation sur l’hygiène de leurs installations en vue de minimiser les pertes et assurer surtout une consommation sécurisée de la viande de lapin sur le marché national.
Cette formation avait débutée mardi 6 juin. Elle est une réponse du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) aux difficultés de la filière notamment la maladie virale appelée VHD qui décime les élevages de lapins depuis 2016.
« La formation des cuniculteurs en biosécurité va leur donner tous les instruments et toute la connaissance nécessaires pour mettre en place les barrières qui leur permettront d’avoir un élevage d’un bon niveau sanitaire », a confié le chargé de programmes élevage et pêche au FIRCA, Yéo Pévané-Soumaila.
En réduisant ainsi l’introduction des pathologies dans leurs fermes à travers la bonne installation des clapiers, l’approvisionnement en matières premières et la commercialisation qui respectent des règles d’assainissement, les producteurs de lapins se donnent les chances suffisantes pour atteindre leurs objectifs.
« C’est cela le rôle principal du FIRCA, accompagner les différents acteurs des filières notamment les filières animales à profiter au mieux de leurs activités et attirer des revenus suffisamment conséquents », a soutenu M.Yéo.
Pour le directeur régional des ressources animales et halieutiques du Bélier, Djué Koffi, il est important d’encourager l’hygiène dans les fermes car cela réduit le recours aux produits chimiques pour gérer les cas de maladies.
« La biosécurité est l’élément essentiel dans le développement de l’élevage. Il faut éviter d’utiliser trop de produits avec les animaux car on est emmené à les consommer. Il faut plutôt appliquer l’hygiène dans la ferme pour éviter que la maladie ne rentre », a-t-il précisé.
Il existe en Côte d’Ivoire à ce jour sept unions de coopératives d’éleveurs de lapins. Le pays compte au moins 2000 acteurs dans la filière. Des chiffres à revoir à la hausse avec l’intérêt de plus en plus croissant pour la cuniculture.
Source: Agence Ivoirienne de Presse