Des armateurs et des organisations professionnelles de la pêche semi-industrielle ont bénéficié d’une formation le vendredi 30 juin 2023 à la Direction des Pêches à Abidjan Treichville. Cette formation avait pour objectif de renforcer leurs compétences dans l’utilisation de la balise « Nemo » afin d’améliorer le contrôle et les conditions de travail.

La formation visait à fournir aux acteurs de la pêche semi-industrielle les compétences nécessaires pour utiliser les fonctionnalités de la balise « Nemo ». Les participants ont été formés sur les avantages, les applications, la gestion des comptes et le suivi et la surveillance des navires de leurs flottes.

Selon le Conseiller technique du ministre des Ressources animales et halieutiques, Alain Kodjo, cette formation s’inscrit dans la mise en œuvre de mesures vigoureuses et appropriées mises en place par l’État de Côte d’Ivoire pour assurer une gestion responsable des ressources halieutiques.

« La surveillance par satellite apparaît comme une partie de la solution et une réponse idoine dans ce combat pour la souveraineté des États sur les ressources halieutiques. Dans cette dynamique, notre pays, la Côte d’Ivoire, est l’un des pionniers parmi les pays africains dans la mise en place d’une politique de suivi des navires (VMS) pour lutter contre la pêche illégale. Cela est rendu possible grâce au Centre de surveillance des pêches et aujourd’hui, avec la mise en place des balises Nemo sur les vedettes de la flotte semi-industrielle », a expliqué le Colonel Kodjo.

Le jeudi 29 juin 2023, trente agents de la Direction des Pêches ont également été formés à l’utilisation de la balise « Nemo » afin de mieux maîtriser cet outil essentiel dans la surveillance des activités de pêche en Côte d’Ivoire.

Depuis 2015, l’État de Côte d’Ivoire a mis en place des mesures de sécurisation des activités de pêche, notamment en fournissant des balises à la Direction des Pêches pour mieux contrôler et réglementer le secteur, en particulier la pêche industrielle.

« Nemo » est une solution globale et participative visant à renforcer la surveillance des activités de pêche, en impliquant les acteurs eux-mêmes, mieux équipés pour contribuer à cette surveillance.

Source: Agence Ivoirienne de Presse