L’Interprofession InterMangue, en collaboration avec avec la Fédération allemande du commerce d’exportation (BDEx), a initié une session de formation portant sur ” le conditionnement des mangues, gestion et contrôle de qualité”, au profit d’une centaine d’acteurs de la filière mangue.
Ce sont les responsables qualité, des chefs de conditionnement, des trieurs et trieuses ainsi que des techniciens de récoltes de la filière mangue en Côte d’Ivoire, qui ont pris part à ces séance de formation, en prélude à l’ouverture de la compagne débutant en mi-mars de chaque année.
Cette session de formation aux allures de Master class a démarré, depuis lundi 14 février 2022, pour s’achever mercredi 16 février 2022, à Ferkessédougou, rapporte une note d’information transmise jeudi 17 février 2022, à l’AIP.
Elle a pour objectif d’assurer la qualité des fruits mangues fraîches qui sortent des centres conditionnement et tout ce qui est aussi des mangues séchées qui sortent des unités de transformation par le respect des bonnes pratiques, selon l’enseignant chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, Dr Zoué Lessoy Thierry.
“Le BDEx est prêt à vous accompagner sur toutes sortes de formations pourvu qu’elles puissent vous aider à améliorer la qualité de la mangue”, a promis le consultant long terme du BDEx, Knud Schneider, intervenant par téléphone depuis l’Allemagne.
Le deuxième vice-président de l’Inter-Mangue, Yéo Réné, pour sa part, s’est réjoui de l’accompagnement du BDEx qui dure depuis deux ans. Pour, lui, Il faut que les leçons tirées de ces sessions soient appliquées dans les unités de transformation et dans les centres de conditionnement de la mangue pour améliorer la qualité de mangue de Côte d’Ivoire.
Car la concurrence et la compétitivité observées dans la commercialisation des produits de rente au niveau mondial, imposent que les cultures industrielles soient de bonnes qualités afin qu’elles rapportent des devises pour la Côte d’Ivoire, a soutenu le directeur régional de l’Agriculture et du Développement rural du Tchologo, Dembélé Vamara.
“Il faut savoir respecter les exigences du client si l’on veut vendre nos produits (…) Je souhaite que cette formation ait un impact positif sur la filière mangue et sur les marchés extérieurs », a-t-il souhaité.
Source: Agence Ivoirienne de Presse