Ivory Coast Times

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Côte d’Ivoire-AIP/ Cybercriminalité en milieu scolaire : La lutte solitaire de l’écrivain Jean-Marc Zankpin

Yamoussoukro, 3 avr 2022 (AIP) – L’auteur ivoirien Jean-Marc Zankpin a animé, à l’auditorium du lycée d’excellence Mamie Adjoua de Yamoussoukro, une causerie avec les jeunes élèves sur les dangers de la cybercriminalité.

La présentation de son dernier recueil de nouvelles « Samira fesses en or », a été, jeudi 31 mars 2022, le prétexte pour mettre les jeunes de la capitale politique en garde contre les pratiques de certains de leurs pairs qui les conduisent à la déchéance.

L’ouvrage raconte des histoires de personnes qui, voulant devenir riche, n’ont pas hésité à choisir des raccourcis comme l’arnaque sur internet pour assouvir leur dessein.

« Des jeunes qui s’adonnent à des crimes rituels, j’ai vécu plein d’expériences de ce genre que j’ai voulu transcrire dans ce livre pour sensibiliser les autres », a expliqué Jean-Marc Zankpin qui a révélé à son auditoire que les neuf nouvelles de « Samira fesses en or » sont des faits réels fondus dans un peu de fiction pour protéger la vie privée des acteurs.

« Je veux participer à la construction d’un nouveau modèle de jeune, consciencieux, studieux et travailleur. Des jeunes qui comprennent que c’est en apprenant un métier ou en s’accrochant à de bonnes études qu’on peut réussir dans la vie », clame-t-il.

L’auteur a reçu l’appui du commissaire du premier arrondissement de police de Yamoussoukro, Yacouba Coulibaly, qui a livré une communication sur l’impact de la cybercriminalité en milieu scolaire.

« Ne croyez pas que tout ce que vous diffusez puis effacez sur internet aura disparu. Non, tout est stocké quelque part et pourrait être utilisé contre vous un jour », a-t-il prévenu.

Jean-Marc Zankpin sillonne, depuis 2018, les villes de Côte d’Ivoire pour parler aux jeunes, mais son initiative bute régulièrement contre le manque d’accompagnement des autorités ivoiriennes et les bonnes volontés.

C’est avec les fruits de la vente de quelques livres qu’il assure ses déplacements et son hébergement parce que, selon lui, il « n’est pas un de ces influenceurs pour qui pour un rien, on peut dérouler le tapis rouge en Côte d’Ivoire ».

Source: Agence Ivoirienne De Presse