Côte d’Ivoire-AIP/ 20 lauréates du prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne célébrées à Abidjan
Abidjan: Vingt femmes de l’Afrique Subsaharienne ont été célébrées jeudi 1er décembre 2022 à Abidjan, à l’initiative de la Fondation l’Oréal, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
La célébration de ces femmes chercheurs s’inscrit dans le cadre de la 13e édition du prix Jeunes talents Afrique subsaharienne. Ces chercheuses africaines, issues de toutes les régions d’Afrique, sont honorées pour l’excellence de leurs travaux scientifiques, avaient expliqué les initiateurs lors d’une conférence de presse organisée mercredi 30 novembre à Abidjan.
Ces travaux concernent, entre autres, les sciences agricoles, l’ingénierie, l’environnement et la technologie.
Selon la directrice générale de la Fondation l’Oréal, Alexandra Palt, ce sont 15 doctorantes et cinq post-doctorantes qui incarnent, par leurs parcours et leurs sujets de recherche, toute la diversité et le potentiel de la science issue du continent.
Cette cérémonie de récompenses de ces femmes scientifiques va également créer une émulation auprès des lycéennes et étudiantes à épouser les filières scientifiques et à y persévérer.
C’est dans ce cadre qu’en marge de cette conférence de presse, une conférence été tenue par ces lauréates afin de présenter leurs histoires avec la carrière scientifique et prodiguer des conseils, en plus d’un panel sur le fait de susciter les vocations scientifiques en Afrique, par un changement de mentalité.
“En Europe, juste 15% d’institutions sont dirigées par les femmes. Il y a 12% de femmes qui sont dans les académies scientifiques et 4% ont reçu un prix Nobel. Promouvoir la femme africaine scientifique est important pour résoudre les problème du continent”, a souligné Mme Malt.
Pour le directeur du bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Dimitri Sanga, les chercheurs doivent rivaliser d’ingéniosité pour trouver de manière efficiente des solutions aux problèmes que connaît le monde, même si seulement 33% des femmes sont scientifiques.
Source: Agence Ivoirienne de Presse