Une organisation non gouvernementale (ONG) belge, dénommée “RIKOLTO” ou “comment nourrir le monde demain ?” a procédé, vendredi 04 octobre 2022, à Abidjan, au lancement d’un projet sur l’accroissement des revenus des producteurs de café et cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Ce projet financé par la direction générale de la Coopération au développement et aide humanitaire (DGD) de la Belgique à plus de 650 millions de F CFA est destiné à des coopératives d’Abengourou, Daloa et San-Pédro.

Il s’agit de mettre en place un projet dans le secteur du cacao avec 5000 producteurs sur la période 2022-2026 s’articulant autour de trois thématiques qui constituent également le cœur du programme mondial de l’ONG en faveur de cette filière.

Selon le directeur pays de RIKOLTO en Côte d’Ivoire, Kouamé Alphonse, ces trois thématiques concernent la production durable axée sur l’identification, la formation et l’équipement des jeunes valides qui, à leur tour, offrent des services professionnalisés aux producteurs. Ce qui leur permet de se créer des emplois et des sources de revenus.

Pour le directeur pays, il est important de mettre en place un marché inclusif en créant le lien entre les producteurs et le marché belge afin d’écouler la production.

” Avec ce cacao vendu, nous avons pu améliorer les revenus de 50% des paysans avec lesquels nous avons travaillé l’année passée “, a-t-il fait savoir.

Pour un environnement politique favorable, le programme engagera les institutions publiques, les acteurs du secteur privé et les partenaires de développement afin de développer ou plaider en faveur de réformes favorables à la terre et d’investissements accrus dans le secteur du cacao dans les régions cibles.

RIKOLTO est une organisation internationale belge qui a plus de 40 ans d’expérience dans le partenariat avec les organisations de producteurs et les acteurs de la chaîne alimentaire en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique latine.

En Afrique de l’Ouest, elle couvre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Sénégal et le Bénin.

Son soutien en Côte d’Ivoire permet aux producteurs de cacao et de café d’améliorer leurs moyens de subsistance par la diversification des revenus, l’accès au financement, l’amélioration de la productivité, l’agroforesterie, l’amélioration de la qualité ainsi que l’autonomisation des femmes et des jeunes par la création d’emplois au sein des communautés productrices de cacao.

SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE